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Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Phœnix W. Howard
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MessageSujet: Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes   Icon_minitimeMer 2 Mar 2011 - 10:20

    Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes   Jude110PHŒNIX W. HOWARD
    Feat. Jude Law

    I. Vous

    PRÉNOM : Elodie
    ÂGE : 19 ans
    ANCIENNETÉ DANS LE RP : 6 ans
    COMMENT AVEZ VOUS DÉCOUVERT LE FORUM ? DC de Wendy E. Hannigan
    QUE PENSEZ VOUS DU FORUM : Je vous laisse deviner

    II. Formalités


    AVATAR : Jude Law
    CODE :
    PROFIL : Complété par un Admin

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Phœnix W. Howard
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MessageSujet: Re: Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes   Icon_minitimeMer 2 Mar 2011 - 10:43

Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes   1HECTOR
ϟ PHŒNIX, WILLIAM HOWARD ϟ
« J’ai retourné ma veste le jour où je me suis aperçu qu’elle était doublée de vison. »


      ✩ CARTE D’IDENTITÉ ✩


    NOM : Howard ;
    PRENOMS : Phœnix, William ;

    AGE : Trente-Cinq Ans ;
    DATE DE NAISSANCE : 22 mai 2175 ;

    STATUT DU SANG : Né moldu ;

    ANCIENNE MAISON : Serpentard ;
    TRAVAIL : Auror, Professeur de Défense contre les Forces du Mal ;



      ✩ LES DÉTAILS MAGIQUES ✩


    BAGUETTE : Vingt-Sept Centimètres, Bois de Myrte et de Vigne, et Plume de Phénix ; de part sa longueur et la complexité de sa composition, il fallut plusieurs années avant de pouvoir totalement apprivoiser ses propriétés aussi puissantes que mystérieuses. De ce fait, on ne compris jamais comment on put vendre à un gamin de onze ans une baguette d'une telle envergure ; mais il faut croire que c'est bien la baguette qui choisi le sorcier, et non l'inverse ! En prolongement de la main de celui qui en est à présent le maître incontesté, cet objet est une redoutable arme de duel et dont l'actif se vente d'avoir possédé, torturé et même hauté l'âme de plusieurs sorciers. Rapide et agile, son maniement exige un sang froid total, doublé d'une nonchalance dont seul peut se venter celui qui est à la pointe du flegme anglais !

    BALAI : Plume d'Argent, Edition Limitée et Libellé Elégance ; véritable objet de collection, équivalent magique de l'Aston Martin originale et conduite par James Bond, les grands spécialistes du genre s'arrachent encore les cheveux en découvrant qu'il est utilisé pour les petits plaisirs quotidiens. Entretenu avec soin, en bonne petite fierté gadgétique de son propriétaire, il déchaine également les foules lors des matchs de Quidditch qu'il arbitre en raison de l'absence temporaire du très peu regretté Eclair de Feu d'un professeur de vol absent jusqu'à nouvel ordre. La plupart du temps, il reste soigneusement rangé dans son étui dont il ne sort que pour une brève escapade nocturne au dessus du Lac les soirs de pleine lune.

    ANIMAUX : La Gueule ; imposant tigre noir aussi sournois que magnifique, il détient à ce jour le record de longévité passé aux côté de son maître. Indépendant, entre le félin de garde et le compagnon d'infortune de son alter ego humain, il passe son temps dans le bureau de ce dernier ou à chasser son gibier dans la forêt interdite. En raison de son apport pédagogique discutable au sein du château, il fut l'objet de longues discussions entre le Directeur et son adjointe avant d'être finalement toléré non sans certaines concessions cédées du côté du propriétaire, notamment concernant les habitudes dubieuses de la bête, à savoir tenir entre ses griffes celui ou celle entré dans le collimateur de ce dernier. Toute fois, cela n'empêche pas que l'animal décourage fortement à entrer de quelle que manière que ce soit en conflit avec son compagnon !

    PATRONUS : Sombral ; entre ange de la mort et créature incomprise, c'est des meilleurs alliés contre les détraqueurs, en ce que les duels les plus censés et les plus terribles à la fois se disputent entre pairs. Noble destrier sans peur mais vigilant, la symbolique est grande puisque son sorcier a côtoyé la mort de trop près et ce si tôt qu'il n'y aurait pas meilleure façon de résumer sa façon d'appréhender les forces du mal, ainsi que son rapport avec leurs pouvoirs. Fougueux et solitaire, il est à l'homme ce que le cœur est à une femme : un choix de vie, une évidence - indispensable.

    EPOUVENTARD : Manon ; sa mère. Un drap couvrant à peine sa nudité, le regard mélancolique et la silhouette craquelée comme une porcelaine abimée. Sublime.

    AUTRE : Cigarettes & Alcool ; consommation astronomique, plus habituelle que vraiment addictive, signature complétant un personnage troublant de poésie et d'effroi. Les volutes de fumée s'échappent de sa bouche comme des mots d'amour, le verre de brandy peaufine une allure aussi dérangeante qu'unique. Beaucoup voudraient lui faire abandonner cette attitude peu orthodoxe pour quelqu'un devant se présenter comme exemple. On aurait tort.

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Dernière édition par Phœnix W. Howard le Ven 11 Mar 2011 - 21:47, édité 1 fois
Laura P.Owned
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La vie réserve parfois de belle surprises. Laura P.Owned
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MessageSujet: Re: Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes   Icon_minitimeMer 2 Mar 2011 - 13:01

    Même si tu joues déjà Wendy^^
    REBIENVENUE!!

    N’oublis pas que si tu as le moindre petits problèmes, questions ou quoi que ce soit, l’équipe est là pour te répondre, et t’apporter des cocktails^^ (non ça c’est que Diane)Bien sûr je te souhaite bonne chance pour la suite de ta fiche qui promet d’être fantastique, et je te félicite de ton choix d’avatar (Jude Law!!! Il nous faut un lien qui la mort qui déchire tout!^^)




    EDIT DE MAXOU: haha re-bienvenue louloute! Je voulais quand même te dire bonne chance pour la suite! T'es certaine, hein, que tu arriveras à jouer les deux persos? Surtout que le prof. de défense contre les forces du mal est important pour les intrigues avec Baël et tout! Huum sinon oui! Tu sais à quel point j'adooooore cette bannière de Jude Law mais tu crois que tu pourrais en mettre une autre? Parce qu'elle déforme malheureusement le forum et ça gâche un peu tout! Voilà bon travail louloute!

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Dernière édition par Laura P.Owned le Lun 28 Mar 2011 - 19:14, édité 1 fois
Phœnix W. Howard
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MessageSujet: Re: Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes   Icon_minitimeLun 28 Mar 2011 - 18:55

Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes   729701jls

ϟ PROLOGUE ϟ


    « Mais vous n’y pensez pas, Directeur ! » Mademoiselle Mortimer avait bondit de sa chaise, ses lunettes en demi lune de travers sur son nez et quelques mèches de cheveux blanc tirés follement hors de son chignon stricte. Ses petits yeux noirs écarquillés de stupeur, ses petites mains tremblant fiévreusement sous l’effet de sa nervosité et sa petite bouche d’ordinaire pincée s’ouvrant et se fermant sans savoir par quel bout commencer, elle s’indignait sans comprendre contre cette décision qui pour elle, sonnait la fin de Poudlard comme on l’avait toujours connu. C’était complètement fou ! Etait-on tombé si bas qu’il faille recourir à des moyens aussi sourds de raison que celui-ci ? Non, décidément, c’était trop fort, il devait y avoir une erreur. Il y avait sûrement une explication logique et rationnelle expliquant ce qui venait de sortir de la bouche de celui auprès duquel elle assurait ses fonctions depuis plus de vingt ans. Retrouvant ses esprits et ses facultés linguistiques après cinq bonnes minutes de silence, la farouche secrétaire replaça ses lunettes sur son nez et lissa sa jupette écossaise. « Directeur, je pense que vous ne réalisez pas ! Avec tout le respect que je vous dois, je ne pense pas que ce soit réellement dans l’intérêt de l’école – et surtout des élèves – de faire venir ce… cet... énergumène. Enfin, vous connaissez sa réputation autant que moi ?! Cet homme est infernal ! » Tandis qu’elle reprenait son souffle, le Directeur signait une lettre de notification de sa plus belle écriture et d’un mouvement décidé, scella le plis au sceau de l’école. Sous le regard horrifié de sa secrétaire, il appela son hibou qui s’élança dans la nuit, la lettre attachée à une patte. Sonnée, Mademoiselle Mortimer s’écroula sur sa chaise de bureau. Nom d’un Hippogriffe… !

    « Calmez vous, Pauletta. Le corps professoral n’est pas plus enchanté que vous à l’idée de ce recrutement, mais le Professeur Dewis est de mon avis : aux vues des évènements récents, c’est le seul qui puisse tenter d’y voir plus clair ; moi, j’en suis incapable ! » Derrière ses lunettes, la vieille dame réalisa à quel point son acolyte de toujours était inquiet. Depuis la mort de la petite Keiko et celle du jeune Cohen, l’ambiance confiante et sereine qui régnait d’habitude au château avait laissé place à la vigilance constante et à l’épouvante de tout instant. Quand on repensait à ces morts et tous les évènements étranges qui s’étaient réalisés les derniers mois durant, on en frissonnait encore. Comment tout cela avait-il bien pu arriver ? Et surtout : comment pouvait-on faire en sorte que tout ceci s’arrête ? Elle soupira. Pauvre Directeur ! Lui si dévoué à sa tache, si présent pour les étudiants et les professeurs, si déterminé et enthousiaste ne ressemblait plus aujourd’hui qu’à un vieil homme désemparé, seul face à une situation ingérable et dont il était clair qu’il se sentait responsable. Et dans son désarrois, il ne n’avait plus le droit d’hésiter. « Je vais nous préparer une tasse de thé. Après tout, si nous devons attendre sa réponse, autant le faire dans la convivialité. Vous disiez donc que le corps professoral était… dubitatif ? » ajouta-t-elle l’air de rien tout en faisant bouillir de l’eau. La vérité, c’était qu’elle était plus que curieuse de savoir ce qu’on avait bien pu dire sur ce personnage pour le moins controversé ! « Ma chère, nous ne jugeons que par ce que tout le monde sait. Le fait est que c’est une pointure dans son domaine, et je ne veux plus encourir un risque de plus. Allons, Pauletta, ne faites pas cette tête : ce n’est pas un mangeur d’enfants tout de même ! »

    ϟ ϟ ϟ


    « Monsieur… ? Monsieur Howard ? » Le petit garçon, pétrifié devant la porte, essayait tant bien que mal de donner contenance à sa petite voix fluette et chevrotante. Il n’aimait pas monter jusqu’ici, mais comme tout le monde se refusait d’être en quelconque relation avec le locataire, il n’avait pas vraiment le choix : la dernière fois, n’avait-il pas réussi à obtenir un grognement de gratitude de sa part ? Il frappait maintenant avec un peu plus de force, sans que la porte ne s’ouvre pour autant. Il savait qu’il fallait attendre un peu avant de pouvoir espérer ne serait-ce qu’entendre un mouvement de l’autre côté des murs et continua de frapper, non sans sentir ses jambes défaillir. Il ne comprendrait jamais comment il trouvait encore le courage d’apporter chaque matin son courrier au locataire de la chambre n°13. A chaque fois, il avait peur ; peur de son énorme tigre qui le regardait comme un avant gout de petit-déjeuner, peur de cet appartement aussi lugubre que mystérieux et surtout de cet homme qui semblait si rassurant et si dangereux à la fois. Quand il avait de la chance, il s’en tirait au bout de cinq minutes avec le rouge jusqu’aux oreilles et une envie furieuse de se jeter dans les bras de sa mère ; dans les moments moins chanceux, il était invité à l’intérieur le temps de recevoir son pourboire et de se retrouver dans cet univers aussi élégant que dérangeant. A chaque fois, il se disait que c’était la dernière fois. Et à chaque fois, il savait qu’il reviendrait. « Monsieur Howard ? Je suis désolé de vous déranger, c’est… c’est moi, Peter Banks. J’apporte votre courrier…? » Il allait frapper une énième contre la porte lorsque la lourde porte s’ouvrit doucement.

    Dans l’encadrement de la porte se tenait un homme d’une trentaine d’année, aussi beau qu’il était nu. Soit intégralement. Les cheveux savamment décoiffés, le regard mis clos et les muscles endoloris par les rudes travaux de Vénus, il mis du temps à comprendre que le gamin devant lui tenait une lettre dans ses mains secouées de spasmes. S’étirant comme une bienheureux félin, il lui adressa un sourire éclatant, révélant des dents blanches et carnassières semblables à celles de son animal qui trônait majestueusement sur un énorme sofa de velours noir. « Monsieur Phœnix William Howard ; Au Bon Sorcier ; chambre n°13 – Londres. C’est pour moi ? » Il avait parlé d’une voix douce, caressante et suave, cette voix entre le rauque et le chaud qui mettait à chaque fois le gosse mal à l’aise. A croire qu’il cherchait à l’envouter ! Le petit garçon acquiesça rigoureusement de la tête, et priait pour qu’il prenne enfin sa lettre, histoire de pouvoir déguerpir dans les prochaines secondes. « Et de quoi s’agit-il ? » L’homme poursuivait sur le même ton, accoudé au pan de la porte et se délectant avec une perversion non dissimulée de la peur qu’il faisait naître chez ce garçonnet. C’était furieusement drôle, et si le petit n’était pas occupé à rassembler ce qui lui restait de salive pour que le mot « Poudlard » n’éructe enfin de sa bouche, il aurait probablement pu entendre un rire à glacer le sang – murmure d’hilarité, telle une version subtile et fumée de son timbre de ténor doucereux. Mais lorsqu’il entendit le mot « Poudlard », il cessa instantanément de se moquer de son messager. Sans ménagement, il arrache la lettre des mains du garçon qui n’en attendait pas plus pour tourner des talons et s’enfuir dans la cage d’escalier pour échapper à ce Frankenstein flegmatique. Un sourcil levé, Phen rentra dans son appartement et claqua la porte d’une geste violant.

    Un gémissement contrarié provenant de sa chambre à coucher lui indiqua que le bruit avait réveillé son invitée. Qu’elle se réveille, elle avait passé suffisamment de temps dans son lit. Sourire au coin, il s’assit à côté de son tigre qui posa son énorme tête dans le genoux de son maître. Etendant le bras, il attrapa dans un tiroir proche un ouvre papier en argent, incrustés de symboles en tout genre et dont l’aspect révélait l’ancienneté. D’un geste rapide et sans douceur, Phen ouvrit les plis et commença à lire la lettre. Avec chaque nouvelle ligne lue, son sourcil s’arquait d’avantage. Ses pensées s’entrechoquaient tandis qu’une lueur de curiosité faisait pétiller ses yeux nuages. Il se pourléchait les babines, ses cheveux érigés sur sa nuque alors qu’il lisait et relisait encore et encore ce qu’on venait de lui envoyer. Par Merlin, ce qu’il lisait là était décidément très, très intéressant… « Chéri ? Tu as du café ? » Une voix féminine le tira de ses pensées ; agacé, il replia la lettre et releva la tête pour grimacer en direction de la sulfureuse blonde qui s’avançait d’une démarche provocante vers lui. Un corps de sirène, des anches larges et une poitrine absolument délicieuse complétait cette énième Elisabeth ou Alice - ou s’appelait-elle Cassandra ? Il n’en avait cure, se contentant de sourire au souvenir de sa croupe arquée, offerte et fiévreuse dont il avait pu goûter toute la douceur et l’envie de lui. Mais apparemment, ce qu’il lui avait mis la nuit dernière ne lui avait pas suffit… et en temps normal, il se serait bien dévoué à l’épuiser mais aujourd’hui, il avait un horaire à respecter. Ou du moins une excuse pour être tout à fait désagréable, c’est à dire lui-même.

    Alors que la jeune femme approchait sa bouche de son torse, il la repoussa sans aucune cérémonie et bondit du sofa, la laissant s’écraser au milieu des coussins et provoquant un grognement réprobateur du tigre. « Allez, ma belle : wake up, make up et tu te sauves. J’ai des affaires à régler. Et à ta place, je me dépêcherais : il n’aime pas les blondes. Pas vrai, La Gueule ? » Pour toute réponse, le monstre grogna en direction de la pauvre fille qui ramenait un pachemina sur son corps dénudé, brusquement sortie de son rêve éveillé. Pour une fois qu’elle avait cru qu’un homme était différent, elle était tombée bien bas. Il avait été si charmant, et lui avait sorti le grand jeu : champagne aux lèvres et amour sur le piano… Un gentleman dans sa forme la plus pure qui ne se révélait être que le dernier des salauds ! On pouvait encore l’entendre fulminer dans la chambre, occupée à rassembler ses affaires mais déjà, Phen l’avait oubliée. Il s’enferma dans la salle de bain, entra dans sa baignoire et entrepris de faire couler l’eau et les sels de bain. Attrapant son paquet de cigarettes, il en alluma une et laissa ses pensées divaguer au rythme des effluves des vapeurs parfumées. Bouffée de fumée après gorgée du martini qu’il s’était préparé au préalable, Phœnix essayait de comprendre cette proposition de poste. Que cherchait-on ? Il avait depuis longtemps abandonné l’idée d’être un jour apprécié et reconnu pour son travail. Trop provocateur, trop charmeur, ses méthodes ne plaisaient pas. Il arrivait toujours à dire une chose en en pensant une autre, échappant aux questions fâcheuses par une pirouette, au point qu’on avait songé lui donner la direction du Département des Mystères avant de se raviser : tout en lui, depuis sa façon de parler jusqu’au type de magie qu’il pratiquait n’inspirait pas confiance. Il s’en était parfaitement accommodé, n’attendant et ne demandant rien. Alors pourquoi venait-on lui apporter la consécration ultime sur un plateau d’argent ?

    ϟ ϟ ϟ


    « Professeur de Défense Contre les Forces du Mal ? A tout hasard, Directeur : seriez-vous en train de vous payer ma tête ? » Pour toute réponse, l’interpellé fut pris d’une effroyable quinte de toux. D’un geste nonchalant, Phœnix sorti le mouchoir qui ornait sa veste flambant neuve tout en tirant une autre bouffé de son cigarillos en direction du vieil homme proche de l’asphyxie. Derrière son bureau, Mademoiselle Mortimer roucoulait de rage. Cet homme n’avait-il aucun sens du savoir vivre ? Amusé, l’intéressé se pencha en avant et pris un air faussement désolé. « La fumée vous dérange, peut-être ? C’est une mauvaise habitude que j’ai prise au Mexique ; il est difficile de s’en défaire une fois que l’on a goûté à une de ces petites saloperies… » Occupé à ingurgité un énorme verre d’eau que lui tendait une Mortimer folle de colère, le Directeur se contenta de sourire pour essayer de paraître amusé. « Ne vous inquiétez pas ! Je ne suis plus aussi jeune que vous, et mes poumons me jouent parfois des tours. Mais pour vous répondre : non, Monsieur Howard, je ne me moque pas de vous. Cette proposition est sérieuse, j’ai besoin de vous. » Phen acquiesça, tout en tirant à nouveau une bouffée de tabac. Il était occupé à contempler les nombreux tableaux jonchant les murs de ce bureau qui avait vu défiler tous les directeurs de Poudlard. Au centre trônait bien évidemment un portrait des quatre fondateurs ; un peu plus à droite celui du fameux Albus Dumbledore et enfin sur la gauche, celui d’Emrilde Bronks, directeur de Poudlard à l’époque où Phen lui-même avait visiter les classes du château. « Je doute que vous ayez réellement besoin de moi, Directeur. Je ne suis pas leu seul Auror sur le marché, et compte tenu de mes récentes activités, je ne vois pas très bien en quoi je serais le plus qualifier pour enseigner cette matière. Par ailleurs, vous connaissez mon point de vue sur la question : je considère que pour se défendre contre les Forces du Mal, il faut les apprivoiser. » Une hoquet de stupeur lâché par la secrétaire, un grognement de La Gueule et un vieil homme qui cherchait ses mots. L'atmosphère était trop pesante, trop formelle. Clairement, il n'avait rien affaire ici. Ecrasant son cigarillos dans le cendrier, Phœnix agrippa sa canne et d'un geste élégant se leva de sa chaise.

    « Ecoutez, Directeur ; je n'aime pas perdre mon temps et si vous ne me donnez pas la véritable raison de votre choix, je quitte ce bureau et refuse votre proposition. Je peux pas décemment accepter un poste si vous ne me faites pas confiance. Si comme tous les autres, vous n'assumez pas le fait de me considérer comme le meilleur Auror de la place à qui on confie des missions délicates. Qu'avez-vous à cacher ? Et ne me dites pas que c'est confidentiel : à partir du moment où vous voulez me faire entrer dans la danses, donnez moi la musique et après, je verrai ce que j'en ferai. Alors ? » Phen était agacé. On avait suffisamment tourné autours du pot. Il sentait bien que quelque chose n'allait pas dans cette foutue école ; le marécage géant s'étendant d'une tour à une autre en était une des preuves. On le faisait pas déplacer pour enseigner l'art subtil dont il avait fait son métier, à des gamins pré pubères et niais. « Alors il faut que vous m'aidiez ! J'ai deux élèves morts en l'espace de quelques mois, des marécages géants dans les airs, de l'eau qui attaque mes élèves et des comportements étranges jusque dans le corps professoral ! J'ai besoin d'un grand ménage, j'ai besoin de quelqu'un qui me trouve les responsables. Vous êtes content ?! » Hors d'haleine, le Directeur s'était levé et fusillait du regard ce jeune impertinent qui s'était permis de s'adresser à lui sans la moindre once de respect. On lui avait dit que Phœnix Howard ne se souciait de personne ; maintenant il savait qu'ils ne se livreraient pas à une collaboration amicale. Pour toute réponse, Phen alluma un nouveau cigarillos et lorsqu'il envoya une nouvelle bouffée de fumée en direction du vieil homme, un sourire carnassier s'était dessiné sur ses lèvres. « Vous voyez que vous savez parler à mon cœur ! Je vous écoute, mais... sachez que cela va vous revenir plutôt cher ! Laissez-moi voir... » Il n'eut pas le temps de terminer que déjà, Pauletta Mortimer eructa ce qu'elle s'était contenue de dire depuis le début de l'entretien. « Par toutes les licornes de la forêt, vous êtes culotté ! Vous n'avez pas d'honneur ?! Demander ainsi de l'argent alors qu'on vous offre le poste le plus prestigieux ! Je vous signale que lorsque cela se saura, nous allons écoper d'un sacré scandale et... » Nouvelle bouffée de tabac en direction de la duègne. « Un scandale, Madame ? Oh... mais j'y compte bien... ! »

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MessageSujet: Re: Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes Phœnix II renaître des cendres du déposit d'un paquet de cigarettes   Icon_minitime

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