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Intrigue n° 2.0 | Le RPVoir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
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Appelo Mor†em
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MessageSujet: Intrigue n° 2.0 | Le RP Intrigue n° 2.0 | Le RP Icon_minitimeMer 24 Nov 2010 - 20:17

    « La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera. »
    { Emile Zola }
    Le dîner venait de se terminer. Le trio laissait derrière lui le ciel foncé parsemé de nuages. Les premières étoiles y apparaissaient déjà. Comme quoi, cette journée allait se terminer aussi maussade qu’elle avait commencée. En effet, Travis avait passé l’une de ces journées désagréables dont il connaissait le secret. Il y avait eu Liam qui c’était pleins que le Serdaigle ne lui adressait plus que rarement la parole, il y avait eu tout un cour passé assis à côté de Timothé, une heure de comédie burlesque dans le simple but de ne pas montrer son dédains envers ce septième année. Le professeur de sortilège lui avait également reproché de ne pas participer à tout ses cours, autrement dit de sécher et de ne plus s’investir comme il l’avait fait par le passé. Et puis Maximilien et Léo, qui étaient d’ailleurs toujours en train de pinailler alors qu’ils marchaient, qui, depuis plus d’une heure déjà, tentaient de lui rappeler sa dernière crise de colère en date. C’était bien entendu un échec monumental, comme toutes ces séances de « rattrapage d’une vie oubliée » qu’ils s’acharnaient à lui faire subir. Tout ce qu’il souhaitait à présent c’était retourner dans son dortoir, y passer une bonne nuit, et ne plus penser à rien. Il ne prêta pas la moindre attention aux deux ou trois élèves plus jeunes qui le bousculèrent lorsqu’il montait l’escalier de marbre. Il ne tendait pas plus l’oreille à la conversation de ses deux acolytes, qui pourtant lui parlaient sans rien remarquer. A présent proche des escaliers, il aurait pu voir que son frère l’appelait, que Julia était seule, une jambe pliée contre le mur, sans doute attendant son prince charmant. Il ne remarqua pas plus l’élève de septième année qui ressemblait étrangement à Tristan. Et pire encore, il ne réalisa qu’il allait traverser un fantôme, qu’une fois cela fait. Le courant d’air gelé le fit faire un bond. Maximilien le regarda étrangement, puis reprit sa conversation avec Léo comme si de rien n’était. Travis aurait pu être mort que cela n’aurait rien changé, autant pour lui que pour les autres. Il avait déjà changé de monde, ne vivait plus avec ceux qui l’entouraient. Il n’était plus rien que sa propre ombre, forme informe et insignifiante, à laquelle on ne portait attention aucune. Un escalier bondé, des pieds écrasés, des cris de douleurs. C’était à croire que l’histoire de Poudlard avait toujours mentit, le château n’était pas si vaste que cela, et les élèves s’entassaient et se piétinaient, confiné sur des escaliers qui avaient le don pour vous perdre. Il y avait de quoi devenir fou, pourtant, Travis c’était déjà replongé dans son océan de pensées. Un jour, il finirait par s’y noyer, déjà qu’en ce moment il prenait régulièrement la tasse. Il fatiguait de nager dans cette vie misérable, dirigée par le mort et le sang, d’où le bonheur avait fuit depuis longtemps. Les marches amovibles s’arrêtèrent, le flot d’élève de sépara, ceux qui montaient dans les étages, ceux qui allaient manger. Travis suivit le mouvement sans aucune conviction, il cherchait la main de Maximilien dans les parages, il devait s’agripper ou il allait finir par se perdre dans ses pensées et ne plus jamais en sortir, ne plus revenir dans la réalité. Il sentit la chair froide et lisse d’un corps connu. Il s’agrippa, se laissa guider. Tout comme Londres, Poudlard pouvait devenir un chemin difficilement praticable aux heures de pointes. Ils continuaient dans les couloirs du château, commençant à se libérer de la foule. Quelques tableau les saluaient à leur passage, attendant une quelconque réponse, ils furent déçus pour la plus par, ne recevant aucune réponse de la par de Travis, pendant que les deux autres discutaient avec conviction. Le préfet ferma alors ses yeux, prit par une fatigue soudaine. Un simple clignement, il était mort.

    L’élève de Serdaigle ouvrit de nouveau les yeux. Il revenait à la vie. Se réveillait de l’autre monde. Il se sentait embué, comme lors d’un réveil non souhaité. Disparus les amis discutants, disparus les tableaux claironnants, disparus la pâle lumière lunaire. Tout autour de lui était différent. Comme si, d’un simple clignement, il avait traversé le monde. Autour de lui ce n’était que torches et noirceurs. Il ne connaissait pas cet endroit. Il pouvait distinguer septs formes mouvantes dans ces ténèbres épaisses. Toutes habillées de la même robe noir, dissimulés sous une capuche. Ils passaient la porte tour à tour dans un mouvement synchronisé qu’ils semblaient avoir répété de nombreuses fois. Une unique hombre resta dans la pièce. Immobile, irréel. Soudain, de cet être naquirent des paroles. Sur un ton catégorique, ne laissant aucune réplique, Travis réalisa qu’il connaissait cette voix mais ne sut l’identifier.

    Inconnu –
    " Tu peux t’en aller Fenrir, et sers toi dans le château, prends en un ou deux. Un peu plus de confusion ne pourra nous faire de mal. Maintenant j’ai à faire seul… "

    Quelques secondes furent nécessaires au Serdaigle pour comprendre qu’il était le destinataire de ces quelques mots. Sans aucune réponse, il prit donc la direction qu’avaient empruntés les autres inconnus. Il se trouvait à présent dans un couloir des cachots. La porte se ferma d’elle-même dans son dos, non sans laisser entendre une plainte macabre. Il ôta la robe noire qu’il portait sur lui, la laissa à même le sol, et s’en fut la tête pleine de nouvelles questions. Qui étaient ces huit personnes dont il faisait parti ? Dans quelle secte s’était-il engagé ? Comment celui qui paraissait être leur chef pouvait-il lui demander de consommer des élèves du château ? Car c’était bien de cela qu’il s’agissait. Tout comme cette révolution qui avait lieu dans le château. En étaient-ils à l’origine, avait-il contribué à tout ce remue-ménage ? Et plus important encore, qui était ce Fenrir ? Etait-ce un simple surnom, comme ils devaient tous en avoir, ou était-ce celui qui prenait possession de son corps ? Avait-il conclut trop vite en s’imaginant que Tristan, son frère jumeau, venait le hanter pour son meurtre ? Comment allait-il faire pour se débarrasser de tous ces problèmes ? Continuer à manger à n’en plus finir empêcherait-il longtemps son autre moi à déchirer les chaires d’humains ? Trop de question qui jamais ne trouvaient de réponses. Il s’abandonna à contempler les pierres épaisses formant les murs des cachots. Au moins en se concentrant là-dessus, son esprit arrêterait de s’obstiner à chercher des réponses. Il ne réalisa pas la vitesse à laquelle il traversa le château, et ce fut avec surprise qu’il se trouva face à la porte de la salle commune de Serdaigle. Il se rendit du même pas lourd et pressant vers son dortoir, son lit où il s’allongea tout habillé.

    Léo –
    " Bon alors, t’as fais quoi ? Tu nous as pas répondu tout à l’heure."

    Il n’obtint pour réponse qu’un simple grognement, confirmation qu’il ne devait pas avoir fait de choses correctes pendant qu’il avait délaissé ses amis. Ceux si reprirent leur conversation, comparant leurs dernière histoires libidineuses. Travis ne les écoutait pas, il plongea la tête sous l’oreiller et passa une nuit entière à chercher un sommeil qui ne semblait pas décidé à venir. Tôt dans la matinée, il partit à la bibliothèque, c’était tout ce qu’il se sentait capable de faire en cet instant : chercher qui pouvait être de Fenrir, quitte à y passer toute sa vie si cela devenait nécessaire. Mais ce ne le fut pas, car rapidement il trouva un livre relatant les aventures de Voldemort, et bien qu’il n’était pas sur que ces différents personnages historiques aient réellement existé, il fut contraint d’admettre que les ressemblances étaient flagrantes. De la tenue à la forme de cercle. Et pire encore, le Fenrir Greyback donc parlait le livre avait été le lycanthrope le plus cruels de tout les temps, et il était impossible de nier qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait. Ca n’avait jamais été Tristan qui prenait possession de lui, c’était Fenrir Greyback, un acolyte des mangemorts décédés depuis de nombreuses années.


@ RP à Travis, alias Porcinet @

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