Appelo-Mortem
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Feu mon pèreVoir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Porcinet M. Mayfleet
Admin | Poufsouffle
Lιttℓε ριg ιη thε ωιηδ Porcinet M. Mayfleet
.

Age : 29
258 messages
Amour : no one

Pensine
Orientation Sexuelle: Homosexuel
Année d'étude: 6ème année
Caractère: Fragile - Autiste - Distant Imaginatif - Troublant - Naïf - Colérique Enfantin - Généreux - Solitaire

Absence : Débordé
MessageSujet: Feu mon père Feu mon père Icon_minitimeDim 9 Jan 2011 - 16:25

Priorité à Maximilien E. Middle

Feu mon père ?l=http%3a%2f%2f27.media.tumblr.com%2ftumblr_l5tqxyqt4o1qbovt2o1_500
    « Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère,
    sera le premier à périr dans les flammes.
    »
    { Hazrat Ali }

      Porcinet M. Mayfleet : AAAAAAHHHHHHH !

    Le jeune Poufsouffle criait, hurlait, braillait. C’était un son de colère, de peur, de tristesse aussi. Autour de lui, il faisait sec, chaud, sombre. Le couloir du 6ème étage était méconnaissable. Pas le moindre courant d’air, pas une trace d’humidité. Les ouvertures béantes servant de fenêtre auraient pu être obstruées que les choses auraient été les mêmes. Pourtant, rien ici n’avait été modifié, alors d’où venait cette ambiance morbide, ambiance de mauvais augure, ambiance de mort ? Peut-être était-ce les flammes. Oui ! Tout cela venait des flammes, celles-ci ravageaient le couloir. Les murs étaient noircit, le plafond crépitait. Brulaient de tout leurs longs les torches suspendues, brulaient de toute leur hauteur les portes. Tout, absolument tout était envahi par les flammes alors qu’au dehors une pluie diluvienne s’abattait depuis déjà plusieurs heures.

      Porcinet M. Mayfleet : AU SECOURS !

    Le jeune Poufsouffle gesticulait, se débattait, fendait l’air. C’étaient des gestes de colère, de peur, de tristesse aussi. Autour de lui, les choses remuaient à une vitesse effrayante, irréaliste. La colère faisait fureur dans ce sombre couloir. Pourtant, tout était si lent, les mouvements de Porcinet semblaient ralentis, gelés. La peur faisait son petit effet elle aussi. Il n’y avait plus aucune logique dans l’esprit du sorcier, ni même dans ce lieu. La rougeur des flammes s’agrippait aux murs, au plafond et au sol. C’était une arche de feu qui s’étendait à perte de vue. Près de lui, dans un fracas insupportable, insoutenable, la façade du château s’effondra. Un bruit sourd, six étages plus bas, indiqua que la chute était terminée. Déjà le trou béant avait été remplacé par un mur rougeoyant. Un nouveau cri s’échappa de la bouche de Ciné.

      Fenrir Greyback : Calme toi… c’est ton imagination… calme toi…

    Comme s’il ne craignait pas les flammes, Mr Patate observait son créateur avec un regard serein, presque désespéré. Lui-même commençait à être consumé par la masse mouvante, cela ne lui faisait aucun effet. Porcinet n’écouta pas, continua de danser sur lui-même, cherchant une sortie alors qu’il était encerclé. De plus en plus à l’étroit dans ce cercle de feu. Il voyait à présent chacun des feufollets qui l’observaient, lui souriaient, s’approchaient. De leurs mince bras flamboyants ils tiraient sur les pierres encore froides du sol, rampant à la manière des escargots. Leurs yeux malicieux n’étaient pas de bon augure, leurs sourires sadique ne l’étaient pas plus. Un bruit de pas se fit entendre au fond du couloir, lointain, trop lointain.

      Porcinet M. Mayfleet : AU SECOURS !

    Les minuscules créatures composant ce feu ravageur approchaient doucement des pieds de Porcinet, il continuait du gesticuler, espérant les faire fuir de la sorte. C'était en réalité contre sa propre colère qu'il luttait. Maintenant, peut-être que vous n'irez plus causer de troubles à un être fragile...

Revenir en haut Aller en bas
Maximilien E. Middle
Admin | Apprenti
Père de Nathou et futur mari aux anges Maximilien E. Middle
.

Age : 30
3404 messages
Amour : Son enfant, Nathanaël Middle & sa fiancée, Loréana Wilde

Pensine
Orientation Sexuelle: Bisexuel
Année d'étude: 1ère année de Thèse
Caractère: Sincère, honnête, fou, motivé, drôle, beau parleur, inteligent, charmeur, loyal, passioné, passionant, têtu, bien élevé, révolutionnaire, débrouillard, autonome, sarcastique, protecteur, volontaire, amusant, sportif, classe, patient, franc, écrivain, artiste! etc

Absence : Complètement indisponible pour l'instant. Merci l'université!
MessageSujet: Re: Feu mon père Feu mon père Icon_minitimeDim 9 Jan 2011 - 17:10

    Il pleuvait à torrent mais Severus n’en n’avait cure ! Voilà bien une semaine déjà qu’il était revenu à la vie et une semaine qu’il avait pu observer, réfléchir et analyser la situation ! Lui qui, pourtant, avait toujours possédé un fort esprit de déduction n’en menait vraiment pas large ! Il n’avait toujours pas découvert qui l’avait rappelé ni comment ni pourquoi et plus il vivait, plus il se sentait perdu et désespéré : n’aurait-on pas pu la laisser en paix, mort ! Il y était sans doute bien mieux que dans ce monde de souffrance, de colère, de douleur et d’absence ! Il ne connaissait personne et plus personne ne le connaissait ! Il devait vivre avec le corps d’un autre, dans l’esprit d’un autre et surtout se comporter comme cet autre ! Ce « Maximilien » ! Le seul avantage qu’avait eu ce temps écoulé était qu’il avait pu enfin comprendre le fonctionnement de cette « résurrection » ! Il n’était pas vraiment là, entièrement, il partageait en fait ce corps avec le serdaigle qui tenait les commandes une fois, puis c’était à son tour et ainsi de suite ! Severus avait donc pu comprendre que les émotions pouvaient jouer sur le contrôle du corps et que lorsque Maximilien était au commande, c’était comme si lui-même dormait et inversement, provoquant une amnésie de la partie « endormie ! ». Il se doutait bien, cependant, qu’il aurait pu utiliser la legimencie pour s’introduire dans l’esprit de l’adolescent et voir à travers ses yeux, restant ainsi « conscient » en permanence mais il n’avait pas cette possibilité et surtout ne voulait pas prendre le risque ! La legimencie était bien trop puissante et la personne qui l’avait rappelé la détecterait immédiatement, le retrouvant au passage, ce serait donc une bien mauvaise idée de l’employer ! Il fallait donc faire sans et se débrouiller ainsi !

    La pluie diluvienne ne cessait de tomber, réussissant à passer entre le lourd feuillage des arbres de la forêt interdite et le corps du serdaigle s’en retrouva trempé ! Severus décida encore un instant d’ignorer la sensation de froid qui l’envahissait, voulant un peu travailler l’endurance de ce corps qui devait l’abriter et qui ne possédait aucun des avantages que son anciens corps lui offrait, à l’époque et continua sa marche silencieuse et pensive ! 200 ans, 200 ans s’étaient écoulés ! Il avait donc, au vue des règlementations, compris que Lord Voldemort devait être décédé et Harry Potter devait avoir gagné mais il n’avait pas encore eu la possibilité d’aller à la bibliothèque consulter les romans historiques. Pour pouvoir faire cela, il lui fallait être seul ! Car même si son hôte semblait bien aimer l’histoire, il n’y avait aucune raison que ce dernier se plonge soudainement dans 200 ans d’histoires et Severus, méfiant et paranoïaque, craignait par ce comportement d’attirer son profaneur ! Il patientait donc, attendant que le moment parfait se présente pour apprendre tout ce qu’il avait besoin de savoir sur ce qui s’était passé durant cette bataille finale où Lord Voldemort l’avait cruellement assassiné pour une raison stupide et inutile et pour savoir comment le monde sorcier avait évolué en deux cents ans…Mais pour l’instant, il devait faire profil bas, agir en bon petit serdaigle populaire et ne rien montrer de ses sentiments…Ce n’était pas chose simple mais les longues années d’espionnages permettaient à Severus d’accomplir cette tâche sans trop de difficultés non plus et il se sentait même quelque peu fier de lui-même !

    Lorsque le froid transperça sa peau et ses os, l’ancien serpentard décida de rentrer au château ! Il serpenta donc entre les arbres, retrouvant son chemin sans trop de problème (après tout la forêt avait toujours été son domaine, étant professeur de potion, il s’y aventurait souvent pour récolter des ingrédients), parcouru le parc eu pas de sources et pénétra enfin à l’intérieur du château ! Il sortit alors sa baguette et d’un sortilège, se sécha entièrement puis prit le chemin de sa salle commune ! IL n’avait pas vraiment envie de s’y aller, d’autant que cela voudrait dire se retrouver avec « face écrasé », le meilleur ami de Maximilien avec lequel il risquait le plus de faire une bêtise mais ne pas montrer son nez, après deux longues heures d’absences, était risqué également et il ne voulait pas avoir à essuyer mille et une questions et puis, au pire, il pouvait prétendre être fatigué ! Il mentait aussi bien qu’il respirait et faire croire à ce Léo Sanchez qu’il avait passé sa fin d’après-midi à pré-au-lard alors qu’en réalité c’était dans la noire forêt interdite, ne devait pas être trop difficile ! Et c’est ainsi qu’il prit le chemin de la tour des serdaigles !

    Bien heureusement pour lui, les couloirs étaient déserts et cela ne l’étonna guerre ! C’était le début de soirée, le soleil se couchait déjà et puisque la pluie frappait le pays entier, les élèves devaient tous s’être agglutinés dans leur salle commune afin de discuter ! « Tant mieux », songea Severus, il ne s’en porterait pas plu mal de ne pas voir leur tête de cornichon ! Grimpant les étages quatre à quatre, il savoura ce calme…Lorsqu’il était lui-même professeur ici, cela avait toujours été bien rare de trouver les couloirs silencieux, sauf la nuit, lors des rondes de sécurités et encore, un petit chenapan réussissait toujours à se glisser hors de son dortoir ! L’ancien directeur des verts et argents se surprit à se remémorer avec plaisir à quel point il aimait enlever des points à ces désobéissant personnage…Mais maintenant, il était de retour dans la peau de l’un d’entre eux et devait donc adopter son comportement ! Enfer et damnation ! Qu’importe ! Il avait sa mémoire pour lui et pouvait s’y plonger autant qu’il le voulait ! Gravissant toujours les étages, il choisit de se souvenir des moments de son enfance, avant qu’il ne tourne mal, avec sa meilleure amie, son amour de toujours : Lily Evans, il se souvint des jeux, des discussions, de leur intelligence, leur savoir ! Quel plaisir !


    VOIX_ « AU SECOURS »

    Qui osait l’interrompre dans ses pensées, dans ses plus beaux souvenirs ? Severus grogna vivement et regarda les alentours ! Il reconnut l’un des couloirs du sixième étage dans lequel l’appel à l’aide résonnait ! Il soupira ! Maudits Gamins ! S’inquiétant quand même un peu de ce hurlement, de ce ton catastrophé, Severus plongea sa main dans sa poche pour serrer bien fort sa baguette et s’avança dans le couloir afin de découvrir la source de ce remue-ménage, qui, il le sentait, allait sans doute être injustifié ! Peut-être une batail ou dispute entre étudiants –quel dommage il ne pourrait leur enlever des points. Mais ce qu’il trouva fut tout autre : c’était un jeune garçon, de poufsouffle si l’écharpe disait la vérité, qui était collé contre un mur, et gesticulait, hurlait, comme si il dansait en tournant sur lui-même et en essayant de protéger son corps de il-ne-savait-quoi ! Severus soupira ! Un de ces élèves alcooliques du samedi ! Voilà ce qui arrivait à trop boire : on en perdait la tête ! Il décida alors de continuer son chemin, ignorant la détresse du gamin qui continuait de hurler comme si il était en train de brûler vivant et Severus s’avançait encore dans le couloir…Mais plus il avançait, plus les cris de l’enfant résonnaient et l’ancien professeur commença à se dire que ce n’était pas normal ! Jamais encore un de ces cornichons n’avait été dans un tel état à cause de l’alcool et, quelque peu inquiet à présent, il revint sur ses pas et s’approcha de l’enfant pour lui dire d’une voix froide :

    SEVERUS_ « Calme-toi ! »

    C’était en vain qu’il avait prononcé ces deux mots ! Et en fait, la situation sembla même empirer aux yeux du pauvre Severus qui ne savait vraiment pas comment agir face à cette gestuelle violente et effrayée ! L’enfant ne semblait plus maître de lui-même, comme s’il était totalement possédé par un démon ! Severus porta son regard à droite et à gauche pour s’assurer qu’il n’y avait personne et attrapa fermement le cornichon par les deux bras, le plaquant contre le mur, espérant ainsi le faire revenir à réalité mais le petit gesticulait toujours. Severus lui dit alors à nouveau d’une voix qu’il voulait calme et glaciale :

    SEVERUS_ « Arrête ce cinéma immédiatement et Calme-toi ! »

    Il n’avait aucune idée de la manière dont son hôte aurait réagi en ce moment même mais voilà comment lui, il agissait !

Revenir en haut Aller en bas
Feu mon pèreVoir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Appelo-Mortem :: 

┤A l'intérieur de Poudlard├

 :: 

6ème étage

 :: 

Couloirs et escaliers

-