Sujet: what are you trying to prove? ϟ BAËL Lun 3 Jan 2011 - 5:03
✩ WHAT ARE YOU TRYING TO PROVE? ✩
Tranche de vie; vieillir est une des choses qui nous arrivent de détester au plus haut point. Je peux vous certifier qu’au début de l’âge adulte, vieillir n’est pas si important que cela et même que ça ne fait pas de différence. On a les mêmes amis, les mêmes habitudes et surtout la même vie. Ce n’est hélas pas du tout la même chose lorsqu’on se réveille un matin pour se rendre compte des premières rides qui s’incrustent sur le bord des yeux, ces yeux qui ont tant souri. Avoir sut, Caleigh aurait apprécié ne pas avoir ce petit plus qui la rendait aussi joyeuse. Rire avec les yeux c’est bien, avoir des rides c’est mal. Réaction superflus certes, mais dites la même chose à une femme qui a atteint 28 ans et qui se meurt d’avoir une progéniture. Un peu plus elle se fait inséminer tellement cette peur était présente chez elle. Je vous le dis, vieillir seule, telle une vielle fille c’est l’une des pires choses. Lorsqu’on n’a pas d’amoureux de surcroit, un homme qui sera intéressé par notre ancien nous, mais qui restera tout de même à nos côtés parce qu’il vous aime. Hélas, lorsqu’on atteint un certain âge il semble plus difficile de trouver chaussure à son pied. Ce détail est encore plus vrai pour les hommes, oh, mais ajoutons que ce n’est pas très bon pour la femme non plus. La raison était qu’à presque trente ans, et ça c’est seulement le début, les hommes ont ce qu’on appelle le syndrome du relâchement musculaire. Vous savez, ce pneu qui se forme aussi vite que l’éclair autour de la ceinture. Abracadabra, c’est encore mieux que la magie ma parole! Donc, pauvres femmes, qui elles sont encore dans la force de l’âge, et littéralement au plus fort de leur force sexuelle se voit dans l’obligation de renouer avec la graisse? C’est bien lorsque les hommes sont déjà casés, mais on fait quoi pour les autres? Vieillir… C’était vraiment un sujet à ne pas aborder à notre professeur d’astronomie qui n’avait pas du tout la tête dans les étoiles lors de ses conversations.
Hélas, le pire dans tout cela et vous serez sans doute d’accord avec moi, on envoi valser les rides et avec Caleigh on dit plutôt bonjour aux longues jambes fines! Ne pas s’apercevoir, à quel point son corps de déesse fait encore un si grand effet est très grave. Elle a vingt-huit ans, mais elle a encore au moins 10 longues années devant elle avec la chance de se trouver la perle rare genre homme séduisant de l’année. Beauty Pageant. Reine de la promotion, tout ce que vous voudrez et dans sa tranche d’âge, la brune remporterait la palme. Quelqu’un pourrait lui apporter un miroir s’il vous plait? Mort de rire. Ou tout simplement émerveillé, c’était ce qu’étaient les élèves devant toute sa splendeur. Réveillez cet ange avant qu’elle finisse réellement par prendre le premier homme sur son chemin. Ou au moins, ouvre les yeux belle femme. C’était ce qu’on avait envie de lui crier au visage, elle la belle professeure qui faisait tourner les têtes et agissait comme une autruche, la tête dans le sable. Son estime de soi avait toujours été très basse, même avec les jeunes qu’elle adorait comme avec Alexia au Maximilien. La perte de l’homme qu’elle aimait il y a de cela plus de cinq ans avait miné sa confiance à jamais. Et elle était vraiment loin de se douter de ce que les jeunes élèves pouvaient faire avec une des ses photos… Pauvre elle, ça lui prendrait un écriteau de 100 mètres écrit en rouge et en caractère 200 pour qu’elle s’en rende compte.
Tâtant avec une figure plutôt triste ce qu’elle apercevait comme ses premières rides, la pauvre Miss Johansson se préparait à faire une petite tournée de l’école. Elle n’avait cours que dans trois heures et elle comptait profiter de ce temps libre pour trouver quelconque âme en peine à prendre sous son aile. Être aussi bonne ça ne se faisait pas. Surtout quand on ne demandait rien en retour, surtout quand le simple bonheur des autres la comblait. Et qui pensait au sien? Certainement pas les étudiants avec qui elle avait de la difficulté à gérer en cours. Elle était habituée à se faire écouter assez bien, sans se douter que son charisme jouait pour beaucoup. Donc, lorsqu’une turbulence arrivait, elle était prise au dépourvu et ne savait jamais quoi vraiment faire. Oui, elle savait se faire respecter, mais elle usait tellement de techniques différentes à chaque fois qu’elle n’avait pas de méthode. Elle y allait sorcier par sorcier, ciblant ce qui pourrait subvenir à ses craintes, ce qui en somme, finissait toujours très bien. Observatrice dans l’âme, c’était ce qui l’aidait à reprendre les rennes d’une classe en désordre. Replaçant ses dernières mèches de cheveux bruns en place, elle put enfin sortir de son appartement lui servant pratiquement de prison de solitude pour se retrouver dans les couloirs enjoués de l’école qui la faisait vivre. Elle portait une chemise rouge écarlate dans une jupe à haute taille où se terminait une ceinture juste en bas des seins ce qui lui faisait une jolie belle poitrine. Ses talons hauts également rouges que sa chemise et son rouge à lèvres qui souriaient à tous les élèves qui se trouvaient au sixième étage. Elle fit un passage rapide à l’infirmerie saluer son amie et allant voir un jeune étudiant de deuxième année ayant attrapé un virus dur à traiter en botanique. Lorsqu’elle remit les pieds dans le couloir, l’atmosphère avait changé et il n’y avait pratiquement plus personne… Tournant le coin elle se focalisa uniquement son regard vers le torse d’un garçon.
« Bonjour! …»
Elle ne l’avait pas reconnu de loin et n’avait d’ailleurs même pas remarqué qu’il ne pourrait pas un uniforme d’élève. Caleigh s’était approché près du garçon plus rapidement et c’est à environs trois mètres qu’elle s’arrêta, reconnaissant l’homme. Oui l’homme, car il n’était plus élève, mais bien un apprentit… Son cœur fit un bon; pas lui, pas l’ancien élève qui lui en avait fait voir de toutes les couleurs!
Sujet: Re: what are you trying to prove? ϟ BAËL Lun 3 Jan 2011 - 19:22
Le dortoir des surveillants était vide. Non pas qu’habituellement, il grouillait de monde, puisque Baël ne devait le partager qu’avec Smith, mais l’absence de ce dernier ne faisait que détendre l’atmosphère, et Baël s’allongea avec sérénité sur son lit. Il n’aurait plus de cours à donner aujourd’hui, et, même s’il devait encore corriger des devoirs de troisièmes, il considéra qu’il méritait tout à fait une petite pause. Il fixa un instant le plafond, les mains derrière la nuque, puis ferma les yeux. Voldemort les ouvrit. Il avait profité de la somnolence du jeune homme pour réapparaître. Il avait besoin de se sentir vivant. Il avait besoin de respirer lui-même, de bouger, de marcher, de voir. Il avait besoin de vivre par lui-même, et pas enfermé dans la tête de son réceptacle. Il avait l’impression d’y être confiné, séquestré. Il n’y avait aucune liberté et, même s’il pouvait à tout moment voir ce que voyait le gamin grâce à la Legilimencie, il en avait assez de son rôle de spectateur. Le Lord était né pour dominer, pour donner des ordres, pour faire régner la terreur… Pas pour se retrouver coincé dans la tête d’un jeune homme à peine adulte. Cela dit, se trouver dans ce corps n’avait pas que des inconvénients. D’une part, même si le Seigneur des Ténèbres regrettait son corps, il devait admettre que celui de Baël n’était pas mal : assez grand, assez musclé, dans la fleur de l’âge, le Lord y retrouvait une force fraîche et des réflexes rapides. En cas de duel, ce qui devrait bien finir par arriver, le Lord saurait se servir de ce corps. Mais il lui fallait tout de même le façonner, le modifier, pour s’assurer qu’il puisse supporter l’usage de toute la puissance magique du Mage Noir. Tom se leva, fit quelques pas dans le dortoir, histoire de se dégourdir les jambes. Il sentit enfin l’air entrer dans ses poumons, il voyait enfin directement le monde, et pas au travers des yeux d’un autre. La sensation, le noir perpétuel qui était son quotidien lui rappelait trop son premier échec, lui faisait revenir en mémoire les longues années qu’il avait dû passer, dans une forêt, en Albanie, à partager le corps de dizaines d’animaux, à passer de corps en corps, à ne vivre qu’au travers d’un autre… Tom secoua la tête. Non, il ne devait plus penser à cette période révolue. Il était de retour, à présent, et ni Dumbledore ni Harry Potter ne pourraient se mettre au travers de son chemin. Il était le seul sorcier qui avait la prétention de régner sur le monde. Et tout commencerait ici, à Poudlard, là où tout avait fini il y a deux cents ans. Ressentant, maintenant plus que jamais, le besoin de sentir qu’il était vivant, Voldemort sortit du dortoir en silence. La première façon qui lui venait à l’esprit, celle qui constituait en ce moment-même un désir presque irrépressible, le mit dans un état de trouble. Ça ne pouvait pas être ses propres pulsions qui le mettaient en quête d’un peu de sexe. Il avait toujours su les contrôler. Il avait toujours su s’élever au-dessus du commun des mortels. Il avait toujours su jeter sur des pulsions sexuelles le regard qu’elles méritaient : des traits plus bestiaux qu’humains, des désirs trop bas pour lui. La dernière fois qu’il avait ressenti un besoin aussi intense de trouver la compagnie d’une demoiselle, il était encore à Poudlard en tant qu’étudiant. Autant dire que ça faisait un sacré bail. Non, cette pulsion qu’il ressentait dans tout son être ne venait pas de lui. Elle venait de son hôte. Après tout, c’était un jeune adulte, encore dans la fleur de l’âge. Il était normal que son corps ait certains besoins. Il était normal que ce corps réagisse à la vue de jeunes filles aguicheuses.
Caleigh - « Bonjour ! … »
Tom releva vivement la tête. Il vit la prof d’astronomie s’approcher de lui d’un déhanché chaloupé. Lorsque leurs regards se croisèrent, et que la jeune femme sembla avoir enfin reconnu l’apprenti professeur, elle s’arrêta net, comme effrayée. Le visage de Baël aborda un large sourire carnassier alors que Tom s’avançait à son tour vers la jeune femme. Tom savait qui était Caleigh. Il savait combien Baël l’avait rendue folle, combien il lui en avait fait voir de toutes les couleurs, combien il s’était montré irrévérencieux et irrespectueux. Il savait aussi que, quoi que le Serpentard ait pu faire, jamais la brune ne l’avait puni. Jamais elle n’était parvenue à l’engueuler, elle s’était toujours laissé marcher sur les pieds. Ainsi, il savait que, quoi qu’il puisse faire maintenant, elle le laisserait faire. Parfait. Il n’aurait pas à chercher bien loin pour assouvir ses pulsions. Il fit quelques pas vers elle, la saluant d’un air ironique.
Tom - « Bonjour, Caleigh. Est-ce moi qui rêve, ou es-tu magnifique, aujourd’hui ? »
L’air moqueur n’avait pas quitté son visage alors qu’il n’était maintenant qu’à une cinquantaine de centimètres du professeur. Il se mit à tourner autour d’elle, comme un rapace tourne autour de sa proie avant de lui plonger dessus. Son large sourire ironique ne quittait pas son visage, rendant son expression carnassière presqu’inhumaine.
Tom - « Mais… Dis-moi, pourquoi t’être fait belle aujourd’hui ? Peut-être que tu espérais trouver l’amour ? Peut-être espérais-tu rencontrer le doux prince au sourire enchanteur ? C’est pour cela que tu… »
Il se rapprocha d’elle, passant une main sans gêne sur sa poitrine. Puis, il se plaça derrière elle et agrippa une mèche de ses cheveux, qu’il sentit comme une jeune femme sent la fleur que vient de lui offrir son amant.
Tom - «… Que tu mets en avant ces seins, où que tes cheveux sentent si bon ? Tu cherches l’amour ? Ha ! A ton âge, je pensais que tu aurais compris que ce sentiment n’existe pas… »
Il se remit à tourner autour d’elle, le regard moqueur et sans pitié, toujours le même sourire insupportable flottant sur le visage.
Tom - « Mais soit, soit, admettons… Où le trouverais-tu ? Auprès de qui ? Dans ce château, tu le sais, tu n’a pas le droit de regarder tes élèves… Qui reste-t-il ? Tes collègues, les membres du personnel… Mmmmh. »
Il fit mine de réfléchir avec lenteur, puis s’immobilisa devant la prof d’astronomie. Il planta son regard d’acier dans le sien. Si elle était attentive, Claiegh pourrait y lire désir et violence… Lorsqu’il recommença à parler, il s’approcha lentement d’elle, la faisant reculer, la rapprochant de plus en plus du mur.
Tom - « Non. Si un homme avait attiré ton attention, tu l’aurais déjà séduit. Enlevons les professeurs, alors. Je ne vois plus que deux jeunes hommes… Les apprentis. Pourrais-tu trouver l’amour avec l’un d’eux ? »
Il s’approcha encore, son sourire plein de malveillance s’agrandissant encore.
Tom - « Mmm. Non, pas avec Smith. Son cœur n’est plus à prendre… Quel dommage. Voyons voir… Ah oui, je vois quelqu’un… Un homme que tu as toujours laissé faire tout ce qu’il voulait… Un homme qui a pu t’insulter sans que tu ne réagisses. Se pourrait-il que… Non, Caleigh, non… Tu ne peux pas être amoureuse de lui, n’est-ce pas ? Il ne peut pas t’attirer… »
Caleigh toucha le mur. Tom s’avança encore.
Tom - « Imagine qu’il l’apprenne ! Imagine un seul instant ce qu’il oserait faire… Peut-être quelque chose comme… ça ! »
A ces mots, il la plaqua violemment contre le mur, immobilisa ses bras et ses jambes, puis posa violemment ses lèvres sur celle de la prof qui se débattait. Il relâcha exprès la pression qu’il maintenait sur ses membres, pour voir si elle le repousserait… Ou pas.
Spoiler:
ça risque d'être assez violent, n'empêche xD Mais bon, Diane n'arrête pas à m'encourager à être le plus violent possible, alors bon
Caleigh A. Johansson
Modo |Prof. d'Astronomie Professeure d'astronomie et maman de tous.
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Sujet: Re: what are you trying to prove? ϟ BAËL Ven 7 Jan 2011 - 5:52
Spoiler:
Thibault, sois béni! Si tu savais comme je suis fière de moi en cet instant et tout ça grâce à toi! Cela doit bien faire un an que je n'ai pas fait un poste pareil, tu m'inspires vraiment! J'ai vraiment hâte de lire ta réponse!
Pourquoi la chance nous quitte elle lorsqu’on en a le plus besoin? On aurait dit que cette dame gentille restait auprès d’elle tout le temps depuis sa naissance, mais semblait faire défaut aux moments les plus importants ou inopportuns de sa vie. Ce moment était en fin de compte celui où elle se retrouvait face à l’un de ses anciens élèves. Et comme dame chance avait décidé de filer le garçon qui se trouvait devant elle avait été l’élève de plus incontrôlable de tous ces groupes. Certes, il fallait avouer qu’il serait peut-être plus contrôlable si la professeure se daignait à lui donner les nombreuses punitions qu’il méritait. D’ailleurs, si on pouvait figurer ça et bien, si on avait mis en banque toutes les conneries qu’il avait faites, il serait soit en train de croupir en retenue avec elle jusqu’à 75 ans ou bien les points de sa maison seraient à -2345. Elle les comptait, oui, elle tenait un petit cahier avec ces chiffres. Organiser notre petite prof, elle n’était pas plus capable de lui faire subir ce qu’il méritait. La raison était idiote, mais tellement simple. Cet élève ressemblait tellement à Caleb… Du moins, uniquement du côté physique parce que jamais son ancien amour n’avait agi comme ça avec elle. Toujours galant, souriant et surtout tellement gentil. Il avait fallu que son père Andrew les sépare! Par Merlin ce qu’elle en voulait à ce satané père d’avoir bisé cet amour! Par exemple, il ne fallait pas sauter tout de suite aux conclusions. Le truc c’était qu’à chaque fois qu’il faisait une chose de travers, à pratiquement chaque remarque désobligeante de sa part elle voyait Caleb sur son visage. Comment punir l’être qu’on aime le plus sur cette terre?! Si jamais quelqu’un apprenait ce fait, ça irait sans doute mal pour elle. Caleigh était tout à fait impuissante devant cet ancien élève et ce n’était pas super… Elle se sentait tellement mal en sa présence, tellement petite devant lui qu’elle avait du mal à lui répondre correctement. Elle avait l’air d’une enfant de 5 ans devant lui, c’était assez pitoyable merci!
Et ça, c’était dans le temps où les roses étaient encore jolies, croyez-moi! Depuis déjà deux mois, il était à nouveau à Poudlard, mais en tant qu’apprenti! C’était la mort pour la belle professeure qui avait crû ne plus jamais revoir sa bouille l’année dernière. Elle devait maintenant se cacher à tout moment, évitant la salle des professeurs lorsque celle-ci était libre. Caleigh était pitoyable, elle le savait, mais elle avait toujours été du genre à ne pas affronter les choses qui lui faisaient peur. Elle avait cru que cette journée serait amusante, qu’il n’y aurait pas d’encombres et à peine sortie de sa chambre, elle le rencontrait. Elle avait figé à l’instant où elle l’avait reconnu, esquissant deux pas derrière comme si elle pouvait s’en sauver. C’était inlassablement inutile, la pauvre femme était prise dans la gueule du loup. « Bonjour, Caleigh. Est-ce moi qui rêve, ou es-tu magnifique, aujourd’hui ? » Fronçant les sourcils la professeure croisa ses bras sur ses seins, se sentant tout à coup totalement nue. La façon qu’il la dévisageait… C’était tellement… Elle secoua la tête pour chasser ses pensées. Cet homme ne pouvait tout simplement jamais bien se tenir avec elle, elle le savait. Avalant avec difficulté, la professeure d’astronomie rassembla les dernières forces qui semblaient sévir en elle pour lui dire : « Veuillez garder ce genre de répliques pour vous Baël. Je trouve que vous prenez beaucoup trop de libertés à mon égard. » Bien entendu, il en prenait encore plus depuis qu’il n’était plus son élève. Il n’avait pas finit de la torturer, ça c’était écrit dans le ciel! Son air moqueur donnait la chair de poule à la femme de 28 ans qui se sentait beaucoup plus comme une jeune enfant. « Mais… Dis-moi, pourquoi t’être fait belle aujourd’hui ? Peut-être que tu espérais trouver l’amour ? Peut-être espérais-tu rencontrer le doux prince au sourire enchanteur ? C’est pour cela que tu… » Elle fronça les sourcils, déplaçant ses bras pour mettre ses poings sur ses hanches, à la façon d’une femme autoritaire. Il jouait avec elle, par merlin qu’elle en avait marre.
La trouvait-il belle? Cette furtive pensée lui passa en tête, mais elle la chassa aussi rapidement qu’elle était arrivée. Caleigh ne comprenait pas, il la complimentait et selon elle, la pauvre était quelconque. Alors qu’il ne cesse de lui dire de telles choses… Ça la rendait complètement folle. D'ailleurs, ce qu’il fit par la suite lui fit glacer le sang, elle resta immobile tandis qu’il fit le tour d’elle en n’oubliant pas de toucher à sa poitrine. Le sang lui monta directement aux joues, elle n’était pas sainte-nitouche, mais n’acceptait pas que n’importe qui touche à ses seins comme ça! Surtout lui! «… Que tu mets en avant ces seins, où que tes cheveux sentent si bon ? Tu cherches l’amour ? Ha ! A ton âge, je pensais que tu aurais compris que ce sentiment n’existe pas… » Frissonnant, la belle brunette serra fort les poings qui étaient retombés le long de ses flancs. Hoquetant, elle essaya de regarder au loin, évitant le regard carnassier de son ancien élève comme s’il allait lui brûler les prunelles. Il tournait autour d’elle, tel un vautour attendant que sa proie émette son dernier souffle. « Arrêtez… Ma vie personnelle ne vous regarde pas… » Tenta-t-elle, dans un soufflé. Elle le vouvoyait, il la tutoyait, alors que ça devait être le contraire. Borné, cet homme semblait vouloir s’amuser avec sa victime un nombre incalculable de temps. Son cœur battait à toute allure, lui démontrant au moins qu’elle était toujours en vie. « Mais soit, soit, admettons… Où le trouverais-tu ? Auprès de qui ? Dans ce château, tu le sais, tu n’a pas le droit de regarder tes élèves… Qui reste-t-il ? Tes collègues, les membres du personnel… Mmmmh. » Caleigh se mordit la lèvre inférieure, sentant ses jambes flancher d’ici quelques secondes. Pourquoi agissait-il aussi cruellement avec elle? La pauvre ne lui avait jamais rien fait, ça la tuait de savoir que quelqu’un pouvait autant la détester. Car oui, c’était ce qu’elle pensait qu’il éprouvait pour elle, sinon… que se passerait-il dans ce cerveau pour torturer autant un être aussi faible?
Il décida de se reposter devant elle, s’avançant tel le sale prédateur qu’il était. La peur se lisait sur son visage, tandis qu’elle se reculait pour se sauver de lui. « Non. Si un homme avait attiré ton attention, tu l’aurais déjà séduit. Enlevons les professeurs, alors. Je ne vois plus que deux jeunes hommes… Les apprentis. Pourrais-tu trouver l’amour avec l’un d’eux ? » La brunette suivait à peine ce qu’il disait, ne comprenant pas pourquoi il se faisait une nouvelle vendetta de trouver sur qui son cœur s’épancherait. La belle cherchait l’amour, certes, mais elle jamais un être aussi salopard que Baël pourrait être le prince charmant qu’elle attendait. Il ne cessait de s’approcher d’elle et la pauvre se taisait, inlassablement sachant que tout ce qu’elle ne dirait ne compterait pas de toute façon. « Mmm. Non, pas avec Smith. Son cœur n’est plus à prendre… Quel dommage. Voyons voir… Ah oui, je vois quelqu’un… Un homme que tu as toujours laissé faire tout ce qu’il voulait… Un homme qui a pu t’insulter sans que tu ne réagisses. Se pourrait-il que… Non, Caleigh, non… Tu ne peux pas être amoureuse de lui, n’est-ce pas ? Il ne peut pas t’attirer… » Regardant le sol, la pauvre sentait son torse se relever sous l’effet d’une respiration difficile. Il se rapprocha; elle sentit tout juste le mur derrière elle et elle laissa échapper une longue plainte, comme une souris prise au piège. « Imagine qu’il l’apprenne ! Imagine un seul instant ce qu’il oserait faire… Peut-être quelque chose comme… ça ! » Comment pouvait-il parler de lui à la troisième personne? Caleigh déglutit, elle voulait prendre la parole. Sauf qu’elle n’eut pas le temps de rien riposté, Baël se jeta sur ses lèvres. Étonnée, Caleigh ne réagit pas durant quelques secondes, ne sachant définitivement pas quoi faire. Il était le premier à dire qu’il ne croyait pas en l’amour, il la trouvait belle, parlait de lui à la troisième personne. Était-il fou? Son cœur semblait vouloir sortir de sa poitrine. Deux sentiments se confrontaient dans son cœur, l’envie et la colère. Le dernier finit par prendre l’avantage et Caleigh donna un coup dans les parties de Baël. Il se recula, son visage tout à cou changeant d’émotions. La professeure se mit alors à lui hurler : . « Qu’est-ce que tu fais?! T’as pas le droit de t’immiscer comme ça dans la tête des gens! » Quoi? Que venait-elle de dire? À bien y penser, c’était elle qui avait perdu la parole! Non seulement elle se mettait à le tutoyer, mais elle lui donnait raison en une façon totalement étonnante!
Baël M. Owned
Admin | Apprenti Apprenti prof de DCFM
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Age : 32 251 messages Amour : Mais quel est ce mot ?
Sujet: Re: what are you trying to prove? ϟ BAËL Ven 7 Jan 2011 - 17:14
Spoiler:
Content que ça te plaise ^^ Voilà ma réponse, disons que j'ai pas hésité sur la brutalité. Si ça te gènes, envoie-moi un MP que je change ça... Bref, vlà ma réponse.
Tom - « Mais soit, soit, admettons… Où le trouverais-tu ? Auprès de qui ? Dans ce château, tu le sais, tu n’a pas le droit de regarder tes élèves… Qui reste-t-il ? Tes collègues, les membres du personnel… Mmmmh. »
Tom arrêta de graviter autour de la prof d’astronomie tel un électron autour du noyau. Il se plaça face à elle en un rictus mauvais, et la dévisagea d’un air carnassier comme si elle n’avait été qu’un bout de viande qu’on jetait au lion affamé qu’il était. Ces pulsions, qu’il ressentait dans tout son être, ces pulsions qu’il ne put contrôler, lui hurlaient de continuer à torturer la pauvre jeune femme qui n’avait rien demandé. Mais, d’un autre côté, elles lui criaient aussi d’arrêter ce petit jeu pour la posséder en entier, et le plus vite possible. Avec un sourire narquois, le sourire que le bourreau adresse à sa victime, que le prédateur adresse à sa proie, il fit un pas vers elle. Il eut l’immense satisfaction de la voir aborder une mine effrayée et de la voir reculer d’un pas. Ainsi, il l’effrayait vraiment ? Ce Baël était, en ce moment, une vraie bénédiction. Ce corps, qu’il jugeait par ailleurs minable, lui permettrait d’abuser de la prof d’astronomie à chaque fois qu’il le souhaiterait. C’est-à-dire à chaque fois que ce corps de jeune adulte exprimerait les mêmes besoins qu’en ce moment. Son regard n’était plus que désir et violence. Celui de Caleigh, crainte et désespoir. Il se nourrit de toute cette crainte qu’il suscitait, ne faisant qu’accroître son désir…
Tom - « Non. Si un homme avait attiré ton attention, tu l’aurais déjà séduit. Enlevons les professeurs, alors. Je ne vois plus que deux jeunes hommes… Les apprentis. Pourrais-tu trouver l’amour avec l’un d’eux ? »
L’absence de réaction de Caleigh était extrêmement jouissive. Il pourrait la martyriser autant qu’il lui plairait… Le plus délicieux dans cette histoire, c’était que Caleigh n’avait jamais rien fait, ni à Baël, ni à Tom. Baël n’avait eu aucune raison de se comporter en salaud avec elle. Jamais il n’avait vraiment compris pourquoi il avait commencé, mais il avait, dès le premier cours, senti le regard de Caleigh posé sur lui. Il avait senti qu’elle le regardait bizarrement. Il avait senti qu’il était maître dans sa classe. Alors, dès le premier cours, il avait tenté de savoir jusqu’où il pourrait aller. Et à chacun des cours suivants, il était allé plus loin. Rien de plus, rien de moins. Baël ne la détestait pas. Mais il ne l’aimait pas non plus. Il avait juste avec elle un tel sentiment de puissance que plus rien de lui semblait exagéré. Il ne cherchait pas à la blesser –même si s’était souvent le résultat auquel il arrivait-, il cherchait juste à lui montrer qu’il avait compris qu’elle le laisserait faire sa loi, et qu’il cherchait encore pourquoi. Tom, quant à lui, ne la connaissait qu’à travers les quelques regards qu’elle lui avait lancé et les discussions des amis de Baël. Il avait ainsi appris qu’il pourrait faire ce qui lui plairait à la prof sans qu’elle ne tique. Et aujourd’hui, croyez-moi… Il n’allait pas se gêner. Il avança encore d’un pas vers elle. Elle recula. Tom jeta un rapide coup d’œil au mur vers lequel il la poussait. Elle serait bientôt coincée entre la pierre froide et le désir glacé du Lord. Pauvre petite souris sur lequel se refermait un grand piège…
Tom - « Mmm. Non, pas avec Smith. Son cœur n’est plus à prendre… Quel dommage. Voyons voir… Ah oui, je vois quelqu’un… Un homme que tu as toujours laissé faire tout ce qu’il voulait… Un homme qui a pu t’insulter sans que tu ne réagisses. Se pourrait-il que… Non, Caleigh, non… Tu ne peux pas être amoureuse de lui, n’est-ce pas ? Il ne peut pas t’attirer… »
Il vit avec délice le regard de la brunette fuir le sien pour se poser sur le sol, comme un appel au secours. Mais qui viendrait ? Qui l’entendrait ? Quel serait le preux chevalier suffisamment idiot pour se jeter au secours de la belle, devant par là même affronter le regard assassin du Serpentard ? Et, de toute façon, qui passait dans le couloir du sixième étage, c'est-à-dire celui des professeurs ? A cette heure-ci, pas grand-monde, j’en ai peur. La brune était seule, désespérément seule. Enfin, non, pas seule, justement, et c’était le principal problème. Tom fit un nouveau pas vers elle. Elle recula encore. Mais elle toucha le mur. Un instant, elle se mit à paniquer. Sa poitrine se souleva de plus en plus vite, son cerveau avait besoin d’oxygène pour trouver un moyen de la sortir de là. Mais il n’y avait aucun moyen, et, lorsqu’elle sembla s’en rendre compte, elle ne put retenir une plainte vaincue. Le sourire carnassier s’agrandit encore, déformant davantage les traits du visage de l’apprenti. Son regard mauvais dévora Caleigh toute entière.
Tom - « Imagine qu’il l’apprenne ! Imagine un seul instant ce qu’il oserait faire… Peut-être quelque chose comme… ça ! »
Il s’empara de ses lèvres avec violence, la plaquant brutalement contre le mur. Il l’écrasa contre la pierre froide en collant son corps au sien, l’empêchant par là même de réagir. Mais le Lord adorait jouer avec ses victimes. Leur permettre d’imaginer qu’elles avaient une chance. Pour mieux les briser par la suite. Faire renaître l’espoir pour mieux l’étouffer. Rien de plus délicieux que de voir une étincelle d’espérance s’éteindre dans le regard d’une proie capturée… C’est pourquoi il relâcha légèrement la pression, comme pour faire croire à Caleigh qu’elle pourrait s’échapper. Il put lire dans le regard de la prof d’astronomie un combat féroce entre deux sentiments. Il sentait que tout son être voulait le repousser, mais que quelque chose, au fond d’elle, lui disait de se laisser faire… Sa réaction surpris toutefois Tom. Elle se dégagea brutalement en levant un genou. Tom recula de quelques pas, alors que son sourire s’évapora en un instant. Il mit une seconde à comprendre d’où venait cette douleur qu’il ressentait… Elle l’avait frappé ? Elle l’avait frappé ? Lorsqu’il releva le regard vers elle, une expression de colère démente apparut sur le doux visage de l’apprenti, mais qui disparut aussitôt que la prof avait hurlé.
Caleigh - « Qu’est-ce que tu fais?! T’as pas le droit de t’immiscer comme ça dans la tête des gens! »
La colère se dissipa et laissa place à un sourire narquois, plus avide de chair fraîche que quelques minutes auparavant. D’une part, parce que Caleigh l’avait tutoyé, ce qu’elle s’était refusée de faire dans ses tentatives pathétiques pour le remettre à sa place quelques minutes plus tôt. D’autre part parce que, si la prof résistait, la partie s’annonçait encore plus drôle…
Tom - « Mais c’est que le chaton griffe, aussi… »
Toujours son horrible sourire sur le visage, il s’approcha à nouveau de Caleigh. L’avantage de se retrouver dans le corps d’un jeune homme dans la fleur de l’âge, c’est qu’il disposait de toute la force nécessaire pour maîtriser la prof d’astronomie au cas où elle tenterait de sa débattre.
Tom - « Toutefois, je suis au regret de t’annoncer que je ne me suis pas encore amusé à pénétrer ton esprit. Ni ton corps, d’ailleurs. Mais ça, ça ne saurait tarder. »
Ah, que les mots pouvaient être des armes amusantes. En quelques phrases, il venait surement de terroriser Caleigh, qui devait maintenant se rendre compte du sort qu’il lui réservait. Il s’avança vers elle, une lueur démente dans le regard, l’attrapa par les poignets, immobilisa ses jambes (on est jamais trop prudent), et planta son regard d’acier dans celui de la prof. Usant de son don de Legilimens, il se fraya un chemin dans les souvenirs de la jeune prof, tentant de trouver au plus vite un souvenir dont il pourrait se servir comme d’une arme, car, dans ce corps pitoyable, il ne pourrait pas naviguer dans son esprit indéfiniment. Au bout d’une vingtaine de secondes, il trouva. Avec un sourire narquois, il approcha son visage de celui de la jeune prof, et lui murmura à l’oreille.
Tom - « Je sais que tu en as envie. Que tu en meurs d’envie… Tu sais quoi ? Tu pourras même crier le nom de Caleb, ça ne me vexera pas… »
Sur ce, il posa à nouveau ses lèvres sur celles de Caleigh, et força avec violence le barrage de ces lèvres. Un baiser brutal, presque bestial. Rien de plus.
Caleigh A. Johansson
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Sujet: Re: what are you trying to prove? ϟ BAËL Ven 7 Jan 2011 - 20:58
Quand Caleigh avait choisit de devenir professeure, elle n’avait bien sûr pas complètement regardé tous les problèmes qu’elle pourrait avoir. Dans son temps, elle était très silencieuse dans les cours et passait son temps à écouter le prof, sans faire de conneries, pratiquement comme si elle n’existait pas. Par contre, lorsqu’elle aimait vraiment les cours, comme celui de potions, elle avait toujours la notre la plus élevée, ou égale à celle de Caleb. Il y avait d’ailleurs un jeu entre ces deux amis, au départ, qui voulaient dépassés l’autre. La motivation est bien plus présente lorsqu’on a quelqu’un à combattre avouez-le! Notre chère brune était une compétitive effrénée et rien ne pouvait l’arrêter lorsqu’elle relevait ses manches. Elle avait décidé de devenir professeur pour plusieurs raisons. La première était Poudlard. Elle adorait tellement cette école qu’elle était prête à y habité toute sa vie! Donc, tant qu’à y habiter pourquoi ne pas enseigner? Et quelque chose qu’elle adore de surcroit? Moment Caleigh : « Pourquoi ne pas enseigner l’astronomie!» Bon, il fallait avouer qu’elle rêvait depuis longtemps d’être professeur mais tout s’était concrétisé au fil des ans. Surtout l’année où elle et Caleb devinrent des amoureux. Leur première fois avait été remarquable, autant que le ciel sous lequel ils se trouvaient. Il y avait même eut une comète qui avait passé dans le ciel et notre brune avait fait le vœu de rester avec lui pour toujours. Bon, il ne s’était pas réaliser mais son deuxième souhait sur la liste allait être exaucé lorsque la professeure actuelle d’astronomie l’accepta comme apprenti! Eh oh, la peine faussement joyeuse qu’elle eut lorsque la professeure partit prendre sa retraite! Les cœurs chantaient alléluia dans sa tête! Elle avait gardé son calme, pour ne pas paraître trop heureuse et elle s’était enfermé un bon cinq minutes dans sa chambre pour hurler à la lune. Ça c’était le bon temps, l’année première où elle devrait supporter entièrement tous ces élèves. La première journée avait été un simple petit désastre. Il ne lui avait fallut pas plus de 20 minutes pour se retrouver dans le bureau du directeur les larmes aux yeux. Elle ne se sentait pas prête à affronter toute cette ordre d’étudiant qui n’avait jamais été aussi terrifiants! Il avait fallut au directeur une bonne heure pour arriver à la convaincre de ses capacités. Son défaut était toujours présent, celui qui freinait les autres dans le sens où elle se critiquait sur tout.
Tout passait sous son peigne, sa coiffure, ses vêtements, son maquillage, ses sourires ses agissements, sa personnalité, tout, entièrement tout. À la longue, ça lui pourrissait la vie et elle ne s’en rendait pas compte… Il faudrait vraiment qu’un jour quelqu’un la réveille! Caleb l’avait aidé beaucoup, mais rien ne pouvait faire arrêter ses critiques incessantes. Elle retourna en cours, elle s’améliora de semaines en semaine, de mois en mois puis d’années en années pour en devenir à ce qu’elle était aujourd’hui. Elle s’était accomplie dans son job, mais pas dans sa personnalité… C’est pourquoi lorsqu’elle pensait à la personne qui se trouvait devant elle, elle ne pouvait se résoudre à se rabaisser. Elle n’était pas capable de le punir, elle était incompétente voilà tout! Et lui qui faisait tout ce qu’il voulait pour la rendre plus vulnérable! Elle était donc devant cet homme qui ne cessait de se jouer d’elle. Ça lui faisait mal, d’être contrôlée d’autant qu’être incapable de le contrôler…La pauvre brune savait que depuis toutes ses années il ne changerait pas, cependant elle pensait qu’il finirait par la laisser tranquille. Et en cet instant, elle se rendait compte que tout ce qu’elle avait espérer était complètement faux. Il était encore plus carnassier qu’auparavant, prenant son nouveau rôle d’apprenti tout à fait au sérieux. « Imagine qu’il l’apprenne ! Imagine un seul instant ce qu’il oserait faire… Peut-être quelque chose comme… ça ! » La voix de Baël la ramena durement à l’ordre, pour lui rappeler qu’elle était dans une prison qu’il avait fondé depuis la première fois qu’ils s’étaient regardé. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir, enfin pas qu’elle était idiote, mais sa naïveté la poussait à croire des choses qui étaient fausses. Il insinuait qu’elle aimait Baël, ce qui était… Certes, c’était dérangeant mais la pauvre ne pouvait se résoudre à enlever cette idée de sa tête. Peut-être ne c’était-elle-même pas rendue compte avec tout ce temps à le comparer à Caleb qu’elle avait développé des sentiments à son égard? Caleigh ne voulait pas y penser, parce que si c’était la vérité cela voulait dire qu’elle avait aimé un de ses élèves, ce qui était formellement interdit.
Ce qui l’avait d’autant plus surprise c’était le fait que l’ancien élève colle ses lèvres aux siennes. Oh merde. Déjà qu’elle ne se rappelait même plus la dernière fois qu’elle avait échangé un réel baiser, il fallait que ce soit avec lui. Sur le coup, elle n’avait eut d’autres choix que de le repousser, ne pouvant accepter son cœur qui battait à vive allure dans son cœur. Non, il ne croyait pas en l’amour, alors peu importe ce qu’il ferait, la professeure savait que ce qu’il faisait n’était qu’un petit jeu. La brune n’avait pas envie de participer à une sorte d’expérience de sa part, de savoir si l’on pouvait séduire une femme de dix ans son aîné en un tour de main. Caleigh maudissait ses hormones qui lui criaient d’accepter l’étreinte sans broncher. Son coup de genou était partit tout seul, tout comme les mots qu’elle lui avait craché. « Qu’est-ce que tu fais?! T’as pas le droit de t’immiscer comme ça dans la tête des gens! » Elle le tutoyait, mais en plus lui prouvait qu’il avait raison! La professeure se tue immédiatement, comme si elle se rendait enfin compte de ce qu’elle avait fait. Elle avait esquissé un geste vers l’avant, comme pour aider Baël. Ce fut inutile, le regard qui lui lança la figea à nouveau sur place. Il le remplaça rapidement par se sourire qui effrayait tant l’ainée, celui qui lui disait de prendre ses jambes à son cou. « Mais c’est que le chaton griffe, aussi… » Elle avait envie de lui demander pourquoi, pourquoi il s’acharnait tant sur elle. Pourquoi il lui faisait un effet monstre, pourquoi elle se figeait à chaque fois qu’elle se trouvait à ses côtés. Et enfin, pourquoi est-ce que son cœur se mettait à battre aussi fort lorsqu’elle croisait son regard.
« Toutefois, je suis au regret de t’annoncer que je ne me suis pas encore amusé à pénétrer ton esprit. Ni ton corps, d’ailleurs. Mais ça, ça ne saurait tarder. » Une nouvelle fois, son sang ce glaça. Elle se demandait de quoi Baël parlait. Depuis quand un élève savait-il pratiquer la légimencie? Du moins, c'était ce qu'elle croyait qu'il parlait parce que sinon elle ne voyait d'autre solution. Elle se maudissait de ne jamais avoir eu la force pour essayer de faire de l'occlumencie, au moins elle aurait pût se protéger. Clouée sur place, sentant le mur froid derrière elle, Caleigh murmurait sans cesse des paroles incompréhensibles. Des larmes commencèrent à perler sur ses paupières se demandant réellement ce qu'il irait chercher dans sa pauvre tête. Il la retenait, mais c’était tout bonnement inutile car la pauvre ne bougeait plus depuis un moment déjà. Sentant le goût salé de sa torpeur, il finit enfin par trouver ce qu’il voulait. - « Je sais que tu en as envie. Que tu en meurs d’envie… Tu sais quoi ? Tu pourras même crier le nom de Caleb, ça ne me vexera pas… » Elle ferma les yeux, laissant couler encore plus de larmes qu’auparavant. Elle se sentait souillée, jouée comme elle ne l’avait jamais été. C’est pourquoi elle ne bougea pas plus lorsque Baël joint à nouveau ses lèvres. Elle se laissa faire, pleurant toujours et participant à peine au baiser qu’il lui donnait. Pourquoi? C’était tout ce qu’elle voulait savoir. Les mains de chaque côté de son cœur, elle sentait son cœur s’ouvrir d’une lourde explosion. Et c’est là qu’elle comprit. Parce qu’il était jeune, il voulait se prouver quelque chose. Qu’il voulait démontrer à Caleigh qu’un jeune homme comme lui pouvait assouvir les pulsions d’une femme quasi-trentenaire. La bestialité de son baiser lui démontrant dans un dernier excès de conscience qu’elle le faisait vibrer de tous les sens. Comme machinalement, elle passa les bras autour du coup de son ancien élève et approfondit le baiser, qui goutait le sel de l’amertume.
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Sujet: Re: what are you trying to prove? ϟ BAËL Mar 11 Jan 2011 - 16:57
Caleigh - « Qu’est-ce que tu fais?! T’as pas le droit de t’immiscer comme ça dans la tête des gens! »
Si la première réaction de Tom avait été une colère qui avait explosé en un coup, parce que cette petite idiote avait osé le frapper, lui, le Grand Lord, cette colère froide et démente se dissipa bien vite pour laisser place à de l’amusement sadique. La réaction de Caleigh avait certes été une réaction défensive, mais pas purement physique. Au contraire, elle semblait même totalement psychologique. Par la petite phrase que la prof venait de prononcer, Tom sut qu’il avait visé juste, et que ces déclarations avaient bouleversé la femme au plus haut point. Sans même avoir recours à la Legilimancie, il avait su déterminer ses faiblesses, et l’angle d’attaque le plus propice pour obtenir ce qu’il voulait, autrement dit elle. Il la voulait, il voulait la posséder toute entière pour enfin se libérer de cette pulsion inexplicable qui ne pouvait venir que du corps de son hôte. Il ignorait ce qui avait tant excité Baël, mais il ressentait à présent cette excitation. C’était l’un des désavantages de la possession : partager le même corps aboutissait parfois à une sorte de communication des émotions. Le Lord ne parvenait pas encore à se l’expliquer, car, en théorie, lorsque qu’un des deux esprits prenait le contrôle du corps, l’autre était plongé dans une sorte de sommeil sans rêve. Toutefois, il arrivait qu’une émotion persiste au moment de l’éveil de l’autre partie, et que Baël ressente certains émotions du Lord, et inversement. C’était principalement le cas lors de grandes colères. Ça n’était encore jamais arrivé avec un désir physique. Mais, pour l’heure, ce n’était pas sa préoccupation. Il aurait tout le temps d’essayer de comprendre ce phénomène et d’apprendre à le maîtriser quand il en aurait fini avec la prof d’astronomie. Maintenant qu’elle était tombée tout entière dans le piège qu’il avait dressé pour elle, il la regarderait se débattre encore, comme un poisson hors de l’eau, agonisant avant d’abandonner toute résistance.
Tom - « Mais c’est que le chaton griffe, aussi… »
C’était avec un plaisir sadique et un large sourire sans joie qu’il écraserait les minables tentatives de résistance de la jeune femme. Il s’avança vers elle, qui ne parvenait plus à réagir. Qui n’était jamais vraiment parvenue à réagir face à Baël. Il la dominait physiquement, mais le plus grand plaisir n’était pas là. Non, il faudrait la briser mentalement, lui faire abandonner tout espoir de résistance. Et seulement lorsqu’il serait parvenu à la faire céder, alors il l’obligerait à le supplier de lui accorder ses faveurs. Et lui, magnanime accepterait. Ainsi, il ferait peser sur la conscience de Caleigh toute la culpabilité de ce qui se produirait. Ainsi, Caleigh ne pourrait plus en dormir, se répétant jour et nuit qu’elle l’avait supplié. Qu’il n’avait fait que répondre à sa requête. Ainsi, elle n’oserait en parler à personne, se haïssant elle-même. Ainsi, il pourrait recommencer à chaque fois que ce corps minable ne saurait contenir ses pulsions.
Tom - « Toutefois, je suis au regret de t’annoncer que je ne me suis pas encore amusé à pénétrer ton esprit. Ni ton corps, d’ailleurs. Mais ça, ça ne saurait tarder. »
Il s’approcha encore d’elle, la plaqua fermement contre les pierres froides du mur, et vit perler au coin de ses yeux de délicieuses larmes. Elle était sur le point de céder, et il ne tarderait pas à lui porter le coup de grâce. A présent, c’était lui qui décidait ce qu’ils feraient. Et il avait déjà sa petite idée. La prof n’osait pas le regarder. Il la força à tourner le visage vers lui d’un mouvement brusque, dépourvu de toute forme de douceur. La prof le regarda un quart de seconde dans les yeux, mais c’était suffisant. Les pupilles de Caleigh semblèrent se dilater pour ne plus devenir que deux puits sombre qui l’attirèrent en eux. Il navigua quelques instants parmi les souvenirs de la femme, balayant d’un revers de la main des souvenirs sans intérêt, cherchant ce qui pourrait lui servir d’arme pour faire s’effondrer les dernières défenses que la belle lui opposait encore. Alors qu’il pestait contre ce corps minable qui ne lui permettrait pas de s’infiltrer dans cet esprit indéfiniment, il trouva ce qu’il cherchait. Il vit le ciel étoilé. Il vit un océan d’herbe sombre, qui reflétait par moment l’éclat chaud de la lune, agité de vagues délicates causées par un vent léger et agréable. Le vent charriait une odeur délicieuse : celle du bonheur et de l’amour. Il vit deux corps enlacés, en sueur, mais un large sourire béat sur leur visage d’adolescent. Il vit les deux êtres, collés l’un a l’autre, nus sous une couverture, qui regardaient le ciel. Il entendit leur conversation, débordante de mièvrerie et de sentiments aussi futiles que l’amour. Il vit Caleigh et Caleb. Il vit également Baël. Il venait de changer de souvenir, et il constata, non sans sensation de triomphe, que Baël ressemblait énormément à ce Caleb, que la prof avait aimé. Quelques secondes lui suffirent. Rassasié, disposant maintenant de tout ce qu’il lui fallait pour la soumettre, lui sortit de son esprit. Il approcha son beau visage d’elle, et lui murmura à l’oreille, d’une voix glaciale :
Tom - « Je sais que tu en as envie. Que tu en meurs d’envie… Tu sais quoi ? Tu pourras même crier le nom de Caleb, ça ne me vexera pas… »
Avant même de lui permettre une réaction, il posa ses lèvres sur les siennes. Il fit entrer de force sa langue dans la bouche de la prof. Le baiser n’eut rien de tendre ou de passionné. C’était juste un baiser affamé, bestial. Caleigh pleurait toujours. Mais bientôt, elle participa également, passant ses bras autour du cou de l’apprenti et lui rendant son baiser avec une ardeur désespérée. Lorsqu’il se sépara d’elle, Tom lui sourit d’un air narquois et supérieur.
Tom - « Voilà qui est mieux, beaucoup mieux. Toutefois… »
Tom, un sourire plus carnassier encore sur les lèvres, sortit la baguette de Baël de sa poche et la pointa sur la chemise de Caleigh. Il aurait pu, sans problème, lancer un sort informulé, mais prononcer la formule était bien plus drôle.
Tom - « Diffindo ! »
Le sort coupa les liens de tous les boutons, ce qui y pour effet d’ouvrir la chemise, laissant apparaître le soutien-gorge de la belle, fendu lui aussi entre les deux seins. Tom avait savamment dosé la puissance du sortilège pour qu’il coupe les deux vêtements. Mais pas seulement : il s’était arrangé aussi pour entailler légèrement la peau de la jeune femme. Avec un sourire sadique, il lécha l’entaille qu’il avait lui-même causé, puis prit en main l’un des seins encore bien ferme de la prof. Il remonta un peu pour lui lécher le cou, sans lâcher son sein, puis lui murmura à l’oreille, d’une voix glaciale :
Tom - « Tu es à moi. Dis-le. Crie-le. Et comble-moi comme tu as comblé Caleb. Je le veux. »
Caleigh A. Johansson
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Sujet: Re: what are you trying to prove? ϟ BAËL Jeu 3 Fév 2011 - 4:57
« Mais c’est que le chaton griffe, aussi… »
Des frissons parcoururent l’échine de la professeure, elle sentait vraiment qu’elle allait passer un mauvais quart d’heure tout d’un coup. La façon qu’il lui parlait, c’était tellement violent, insolent et pervers à la fois qu’elle ne savait plut vraiment de quel côté se ranger. La professeure aurait bien aimé avoir le tempérament d’une femme qui serait capable de prendre les choses en main. Elle n’avait qu’à penser à Loreana qui ne se serait jamais laissé parlé d’une telle façon, même si Baël n’était plus un élève son amie avait toujours le dernier mot sur tout. Elle lui en aurait envoyé un bon droit sur le nez et se serait en aller sans plus de paroles. Caleigh savait également que ça ne lui servait à rien de lui parler, de le raisonner et au moins son amie n’aurait pas perdu son temps. Caleigh elle, restait collée sur son mur, dans l’impossibilité de bouger d’un poil. Il l’avait toujours terrifié et aujourd’hui elle n’avait pas crût que sa peur pouvait atteindre un tel paroxysme. Pour qui se prenait-il? Non seulement il devait avoir un tant soit peu de respect pour elle parce qu’elle était plus vieille, ils étaient collègues alors ils devraient apprendre à travailler ensemble. La professeure essayait toujours d’être en bons termes avec les autres profs parce qu’elle savait que sa vie serait plus difficile si tout le corps enseignant avait envie de lui jeter un sort impardonnable. Qui plus est, la brune ne lui avait jamais rien fait, justement elle ne l’avait jamais disputé pour toutes les horreurs qu’il avait commis par le passer alors ne pouvait-il pas être un tant soit peu reconnaissant? Apparemment pas! Muette comme une tombe, elle savait qu’ouvrir la bouche ne l’aiderait pas alors elle allait encaisser les parole du salopard sans trop frémir. L’écoutant à peine, elle essayait de se penser dans un autre endroit, un endroit meilleur que celui-ci. Sauf qu’il la rappela rapidement à l’ordre en prononçant le nom de l’amour de ses rêves. Caleb. Comment pouvait-il savoir qu’elle pensait toujours à lui. Non, mais en fait comment pouvait-il être au courant de son existence tout simplement? Elle était certaine que ce n’était pas qu’une pure coïncidence et une fois de plus la belle brune se sentit sombrer dans une ignorance malfaite. La façon qu’il avait de prononcer les paroles, comme s’il savait qu’ils feraient un effet monstre sur sa pauvre proie. Ne pouvait-il pas en rester là? Elle était assez à ses pieds en cet instant précis pour qu’elle ne puisse jamais remonter la pente. Caleigh s’en voulait d’être aussi faible… Mais encore plus de céder aussi facilement à l’être qui la terrifiait. Lorsqu’il posa ses lèvres sur les siennes, Caleigh s’était attendu à vouloir le repousser, à se dire qu’elle ne souhaitait ce baiser pour rien au monde. Pourtant, à l’instant présent, lorsque leurs lèvres se joignirent une deuxième fois, Caleigh ressentit une drôle de chaleur s’immiscer dans son bas ventre. Elle n’aurait jamais crû avoir désiré une fois dans toutes son existence Baël, elle savait que ce n’était pas lui directement qu’elle souhaitait embrassé. Pour une fois, elle écouterait ce que cet ancien serpentard lui avait dit, au même titre où ses lèvres joignaient celle de Baël, elle se rappelait ses nuits plus que torrides avec Caleb. Certes, il n’avait rien à voir avec lui, n’étant qu’une ombre que l’homme qu’avait pût être Caleb. Il fallait aussi avouer qu’elle ne comptait plus la dernière fois où elle avait fait l’amour avec quelqu’un et disons qu’à son âge, les hormones commencent à nous jouer beaucoup trop de tours. Baël se sépara soudaint d’elle, la regardant toujours avec un sourire qu’elle aurait aimé ne jamais voir.
« Voilà qui est mieux, beaucoup mieux. Toutefois… »
Il avait gagné, ils le savaient tous les deux et Caleigh aurait seulement aimé qu’il cesse d’agir de cette façon. C’était bon, ils savaient ce qu’ils allaient finir par faire alors pouvait-il cesser son petit jeu? À moins que ça n’en soit pas un, là on était plutôt dans la merde. Pendue à ses lèvres, la professeure d’astrologie fixait les prunelles de l’apprenti, ne sachant pas ce qu’il allait faire encore une fois. Ses lèvres devaient être rougies dût à l’ardeur de leur baiser, tout homme sensé se retrouvant devant une telle vision aurait automatiquement des mauvaises pensées. Les prunelles de la brune s’agrandir lorsqu’elle le vit pointer sa baguette contre son thorax. Allait-il la tuer? Un éclair de peur traversa ses pensées, alors qu’elle savait de toute façon qu’il était trop tard pour faire quoi que ce soit.
« Diffindo ! »
Caleigh laissa échapper une longue plainte de douleur lorsqu’il pratiqua ce sort sur elle. Au moins, elle n’était pas morte, mais il n’empêchait pas qu’il aurait pût réellement la blesser profondément. Ses poings restaient sauvagement serrés, comme si elle attendait quelque chose pour riposter. Si quelqu’un passerait dans le coin, il était certain qu’il croirait que le jeune homme était près de violer la brunette. C’était plus ou moins faux, c’était ça qui était étrange dans tout ça. Certes, il était indubitablement sauvage dans ces gestes, mais à cet instant précis Caleigh ne souhaitait pas qu’il arrête. Elle était folle, mais ça qui ne le savait pas de toute façon? À bon entendeur, merci de ne pas sauter sur Caleigh et lui demander de crier le nom de Caleb quand vous la croiser. Un gémissement retentit dans les couloirs qui étaient tout à fait différent du premier, joignant le plaisir à un petit son tandis que le jeune homme lui léchait sa plaie. Caleigh se rendit compte que ce bruit était venu de nulle autre personne qu’elle et ça la surprit. Rares étaient les personnes qui l’entendaient gémir, voir crier de plaisir et il fallait savoir que n’importe qui ne pouvait pas le faire. Sentant son sang remonter de plus en plus vers ses jours, elle garda sa bouche légèrement ouverte, respirant de façon saccadée lorsque le blond empoigna l’un de ses seins entre sa main. Les gens l’auraient bien prit pour une jeune fille effarouchée, mais ce qu’ils ne savaient pas c’était que le sexe donnait une toute autre personnalité à la professeure d’astronomie. Quoi, vous croyez certainement qu’un homme aussi séduisant que Caleb, un homme dont toutes les filles rêvaient, se contenterait d’une copine qui faisait l’étoile et ne faisait aucun bruit? Peut-être avait-elle une double personnalité, c’était assez difficile à expliquer. Caleigh cachait bien probablement sa gêne et sa pudeur derrière tout autre chose.
« Tu es à moi. Dis-le. Crie-le. Et comble-moi comme tu as comblé Caleb. Je le veux. »
La chaleur qui prenait par de ses reins s’intensifia à nouveau, devant les paroles de son ancien élève. Un sourire s’afficha sur le visage de Caleigh tandis qu’elle reprenait goût à ce côté qui la rendait plus humaine. Elle ferait bien ce qu’elle voudrait, non? Après tout, il lui avait montré qu’il était le chef, d’accord ça on le savait, mais que ferait-il si la belle et bonne professeure changeait d’attitude? Probablement dût à la surprise, mais Caleigh arriva à repousser Baël avec force, jusqu’à ce que ce soit lui qui soit entre le mur et elle.
« Non. Tu sais ce que je veux? C'est que toi tu cries mon nom, B-a-ë-l. » Elle accorda beaucoup plus d'importance à son nom qu'à tout le reste qu'elle avait pût dire. S'il voulait qu'elle cri son nom, il faudrait bien qu'il lui montre qu'il en valait la peine. Un sourire narquois s’afficha sur son visage quand elle reprit possession des lèvres de son ancien élève, menant le jeu pour une fois. Ses paroles contradisaient ses gestes, mais qui en avait quelque chose à faire de toute façon? Ce n’était pas qu’elle avait peur qu’on la surprenne ou quoi que ce soit, mais il était beaucoup plus approprié qu’ils continuent leurs ébats dans les quartiers de l’un ou de l’autre. Se détachant de ses lèvres, Caleigh se retourna sans plus attendre pour ramasser son chemisier et s’en aller d’où elle était arrivée quelques minutes plus tôt. Elle laissa bien soin de laisser la porte ouverte, et puis s’il ne venait pas elle serait bien obligé de trouver quelqu’un d’autre pour passer le temps.
Baël M. Owned
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Sujet: Re: what are you trying to prove? ϟ BAËL Ven 4 Fév 2011 - 14:43
Le meilleur moment, en amour comme en torture, c’était celui qui précédait la reddition inconditionnelle de la victime. Lorsque le Lord torturait des sorciers, il adorait les voir hurler et se torde de douleur. Il adorait voir leur corps prendre des pauses contre nature, dues uniquement à une douleur plus mortelle que la mort, à une douleur qui emplissait chaque parcelle de leur être, à une douleur qui les tuerait plus efficacement qu’une lame chauffée à blanc. Mais ce qu’il adorait plus encore, c’était le moment où ses victimes poussaient leur dernier cri, avant d’abandonner toute lutte et de se laisser dévorer tout entières par cette douleur abominable. Le moment qui précédait leur abandon total, celui où il sentait que ses victimes atteignaient leurs limites. Celui où il sentait qu’il était en train de les briser. Celui où il les dominait complètement, et où sa propre volonté écrasait la leur comme un puissant serpent referme ses mâchoires meurtrières sur sa proie impuissante. La torture n’était jamais plus savoureuse qu’en l’instant précis où la victime cédait à son bourreau. En amour, c’était pareil. Enfin, dans ce cas-ci, on pouvait difficilement parler d’amour. Disons que dans les relations purement physiques, c’était pareil. Il n’y avait pas de meilleur moment que celui où la jeune femme, qui opposait depuis quelques temps une résistance farouche à ses avances, se laissait aller. Pas de meilleur moment que celui où, de résistante, la jeune femme passait à consentante. Pas de meilleur moment que celui où elle se mettait à participer aux baisers, à rougir de plaisir et à imaginer avec désir la suite des évènements. C’était précisément là tout le plaisir. De voir que chaque effort produit donnait ses fruits. De voir que chaque coup porté avait fait un peu plus chanceler la belle. De voir ses défenses s’effondrer une à une. De voir que oui, il était le plus fort. Que oui, il dominait entièrement leur échange. Que la jeune femme n’avait fait que subir son attaque, se replier de plus en plus loin dans sa forteresse, pour, au final, agiter le drapeau blanc. Il n’est rien de si doux que de triompher de la résistance d’une belle personne…
Tom - « Diffindo ! »
Caleigh laissa échapper un petit cri. Plus qu’un cri, un gémissement. De surprise, mais teinté de plaisir. Dans ce petit cri, il y avait toute cette reddition, tout cet abandon. Parfait. Il était arrivé, ce moment tant attendu. Ce moment où Caleigh allait céder. Il sentait que le désir commençait à naître en elle. Il le sentait dans le gémissement qu’elle poussa lorsqu’il lécha sa plaie, il le sentit à la dureté du téton sur lequel il passa une main insolente. Sa langue gratifia le corps de la belle d’une caresse violente, et il remonta lentement vers le cou de la professeur d’astronomie. Avec une voix glaciale, dépourvue de toute émotion, Tom lui susurra à l’oreille :
Tom - « Tu es à moi. Dis-le. Crie-le. Et comble-moi comme tu as comblé Caleb. Je le veux. »
Sa voix n’avait pas était celle, tremblante de désir, à laquelle une jeune femme aurait pu s’attendre. Au contraire, le froid glacé de sa voix grave aurait suffi à calmer les ardeurs de n’importe quelle femme. Mais Caleigh était beaucoup trop excitée. Les paroles de Tom l’avaient pénétrée au plus profond d’elle-même, et avaient réveillé un désir qui semblait enfoui depuis longtemps. Comme prise d’une énergie nouvelle, la prof repoussa doucement Tom, qui, amusé, se laissa pousser contre le mur opposé. Il souriait d’un air narquois alors qu’il se retrouvait coincé entre les pierres glacées et la prof ardente. D’une voix qui, elle, tremblait de désir, Caleigh lui murmura de chaudes paroles à l’oreille.
Caleigh - «Non. Tu sais ce que je veux? C'est que toi tu cries mon nom, B-a-ë-l. »
Le sourire narquois de Tom trouva écho dans celui de Caleigh. Si elle savait, cette petite idiote, que Baël n’était pas physiquement présent. Si elle savait qu’elle n’étant pas sur le point de coucher avec Baël Mathias Owned, apprenti professeur de Défense contre les Forces du Mal, mais bien avec Tom Elvis Jedusor, le plus grand Mage Noir que la Terre ait jamais porté. Si seulement elle savait qu’elle n’était qu’un morceau de steak jeté en pâture à l’appétit sexuel d’un corps qui abritait deux esprits…. Agirait-elle différemment ? Aurait-elle aussi recapturé ses lèvres dans un baiser plein de désir ? Lui aurait-elle lancé ce même regard éloquent en ramassant son chemisier ? L’aurait-elle invité tacitement à la suivre dans ses appartements ? Se retrouvant seul dans le couloir, Tom hésita. Il pouvait tout aussi bien tourner les talons et s’en aller cherchant une autre proie, histoire de faire languir la professeure d’astronomie et de la rendre plus dingue de lui la prochaine fois qu’il voudrait se servir d’elle. Il pouvait ne pas la suivre. Après tout, ce n’était pas à lui d’aller vers elle, mais bien à elle de l’implorer de la prendre, de l’implorer de la faire jouir. Il ne fallait pas qu’elle s’imagine une seule seconde qu’elle menait la danse. Il fallait qu’elle sache que jamais elle ne dominerait dans cette relation purement charnelle. Le premier pas fut le plus difficile à faire. Les autres semblèrent se faire naturellement. Tom pénétra dans l’appartement de Caleigh, qu’il trouva debout un peu plus loin. Elle n’avait pas remis son chemisier. Il la toisa un moment, puis sortit sa baguette. Il fit d’abord un geste sec, et la porte se referma violemment derrière lui. Puis, il la leva sur Caleigh.
Tom - « A genoux ! »
Le sortilège informulé lancé par Tom coupa le souffle de la jeune femme. Elle se plia en deux, comme si on lui avait enfoncé un poing dans le ventre. Elle tomba à genoux, et Tom, satisfait, rangea sa baguette. Il s’approcha d’elle et, alors qu’il la touchait presque, la tête de la jeune femme à la hauteur de son entrejambe, il lui parla d’une voix glaciale.
Tom - « Maintenant, implore-moi de t’accorder mes faveurs. Implore-moi d’ouvrir cette braguette. Rampe à mes pieds. »
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